Le Cap
de Kenji Nakagami

critiqué par Elya, le 21 septembre 2010
(Savoie - 34 ans)


La note:  étoiles
Rien de bien passionant
Ce roman fait écho je trouve à Bleu presque transparent de Ryu Murakami, dans le sens où il a aussi remporté de nombreux prix au Japon, où il décrit dans les moindres détails tout ce qu'il y a de plus obscène chez l'homme, et surtout où il a plu à la majorité des lecteurs mais surtout pas à moi. Et en plus, c'est une trilogie ! Je me passerai bien du reste.

La petite originalité de ce roman, qui m'a permis de le choisir à la bibliothèque par hasard, c'est qu'il se déroule dans un endroit méconnu du grand public au Japon : la péninsule de Kishû, une terre isolée entre montagne et mer, dont les habitants sont réputés pour être consanguins.
Je pensais être dépaysée par rapport aux autres récits des écrivains Japonais, qui se déroulent souvent dans les mégalopoles. Hélas ici sont décrites seulement les relations (in)humaines intergénérationnelles et non la terre mystique environnante.

Le roman se dresse autour de Akiyuki, jeune homme de 24 ans, autour de qui les autres personnages se dressent maladroitement : il est précisé dans la préface qu'il est un peu compliqué de se repérer au milieu de tous ces personnages. Qui plus est la narration est particulière, le récit est à la troisième personne mais ce serait pourtant Akiyuki qui s'exprime...
Belle confusion pour ma part, car je n'ai pas voulu vraiment accrocher, déçue dès les premières pages.