Les Horizons
de Grégory Parellada

critiqué par Luna, le 18 septembre 2010
( - 44 ans)


La note:  étoiles
Coup de coeur
Ce roman commence comme un quotidien. Au bout de la ligne de train, « Les Horizons ». Vaste étendue verdoyante et poétique ? Non. Maison de retraite. Nous entrons alors en cachette par la porte de service. Pour une fois, à l’intérieur. Il y a du bon et du mauvais. Tout le monde sait ça. Mais ce qu’on trouve aux « Horizons » vaut le détour.

Véritable point de rencontre qui devient au fil des pages, une incontestable ligne de fuite, « Les Horizons » ouvre la voie à de nouvelles perspectives, mélange de rêves et de déconvenues, poumons du roman. Les personnages sont subtils et piquants, on trépigne devant tant d’audace, on s’attache. A tous. Mais pas à ELLE.

Ce livre est touchant. Il a cette insolence des premiers romans. Après un passage aux « Horizons », plus rien ne sera jamais pareil.