Arsène Lupin : Le triangle d'or
de Maurice Leblanc

critiqué par Killeur.extreme, le 1 septembre 2010
(Genève - 42 ans)


La note:  étoiles
Arsène Lupin la dernière chance au dernier moment.
Résumé de Wikipédia

Un mutilé de guerre, le capitaine Patrice Belval déjoue une tentative d'enlèvement sur une infirmière connue sous le sobriquet de Maman Coralie. Amoureux de la jeune femme, il découvre bientôt que celle-ci est mariée, à l'occasion de l'assassinat sauvage de son mari. Ce crime est lié à une conjuration pour vider la France de ses réserves d'or (la 1e Guerre Mondiale bat son plein) et également à un mystère liant les deux jeunes gens. Pour l'aider à démêler ces écheveaux et se défendre contre un adversaire mystérieux et implacable, l'ancienne ordonnance du capitaine, le sénégalais Ya-Bon lui propose de faire appel à Arsène Lupin, pourtant réputé mort...

Ce roman se situe chronologiquement entre "813" et "les dents du tigre", Arsène Lupin n'apparait qu'à partir du milieu du roman (comme Hercule Poirot dans des romans comme "Meurtre en Mésopotamie" et "Rendez-vous avec la mort"), officiellement, il a été chargé de retrouver l'or, mais il profitera de sa mission pour aider Patrice et Coralie les deux affaires étant liées.

On retrouve dans ce roman un Arsène Lupin sûr de lui et qui a une déjà une idée sur l'affaire dès son arrivée et même si son adversaire a le dessus dans la première manche, c'est bien Lupin qui gagnera la partie, on est donc plus proche des premières aventures que de "813".

Maurice Leblanc est vraiment le devancier d'Agatha Christie (la première nouvelle d'Arsène Lupin a le même twist final que "le meurtre de Roger Ackroyd", mais il a été imaginé 20 ans avant), mais il n'est pas aussi connu, Leblanc enchaîne les coups de théâtre et les fausses pistes et tout se tient (c'est valable pour les autres Arsène Lupin, nouvelles et romans), on ne connait le fin mot de l'histoire qu'à la fin du roman.

A lire pour passer un bon moment, la littérature populaire n'est pas un "sous-genre" et des auteurs comme Alexandre Dumas, Maurice Leblanc, Conan Doyle, Agatha Christie et Jules Verne ont inventé des personnages aussi immortels que ceux de Flaubert (Emma Bovary), Zola (Lantier, Gervaise, Nana), Hugo (Jean-Valjean, Quasimodo) et Balzac (Chabert, Vautrin, Rastignac).
Comme d'habitude 6 étoiles

Ce qui est bien avec Arsène Lupin, c'est qu'on sait à quoi s'attendre et que l'on en a pour son argent (1.50 euro dans une brocante en l’occurrence).

Ce roman n'échappe pas à la règle : un mystère bien charpenté dont les fils ne cessent de se complexifier , un suspense qui va crescendo, et un Lupin virevoltant qui va résoudre tout ça en un tournemain!

J'ai lu le livre d'une traite et j'en arrive toujours à la même conclusion : on est tenu en haleine jusqu'au bout et à la fin patatras, rien n'est crédible dans tout ça, il faut vraiment faire fi de tout esprit critique pour se laisser attraper tellement c'est gros et invraisemblable! De la vraie littérature populaire, avec ses qualités et ses défauts!

Enfin j'ai quand même passé un bon moment et pour 1.50 euro je ne vais pas (trop) faire le difficile!

Florian1981 - - 42 ans - 26 août 2012