Plume, pinceau et poison
de Oscar Wilde

critiqué par Oburoni, le 31 juillet 2010
(Waltham Cross - 41 ans)


La note:  étoiles
De tout à rien
Que dire qui ne figure pas déjà dans la quatrième de couverture ?

Thomas Griffiths Wainewright était en effet un critique d'art, passionné de peinture, de poésie et d'antiquités, un dilettante qui brillait dans la haute société londonienne. Il fut aussi un faussaire, coupable d'escroquerie et d'avoir empoisonné son oncle, sa belle-mère et sa belle-soeur afin de leur extorquer biens et propriété. Emprisonné, il sera finalement expédié en Tasmanie où il finira ses jours.

Oscar Wilde, comme de nombreux intellectuels de son temps qui avaient croisé son chemin, fut fasciné par ce dandy du mal, cet ange déchu, honni, rejeté, au point qu'il lui consacra "Plume, pinceau et poison", une poignée de pages biographiques.

Un texte mineur et sans prétention, qui a peut-être eu son intérêt en son temps mais, aujourd'hui, habitués que l'on est aux crimes sordides même dans les plus hautes classes de la société, la fascination que suscitaient de tels personnages n'a sûrement plus la même saveur.

Inutile.