La pension Marguerite
de Metin Arditi

critiqué par Printemps, le 16 mai 2010
( - 66 ans)


La note:  étoiles
enfant parent
Aldo, violoniste, reçoit des textes rédigés par sa mère à l'attention de son psychanalyste. A la lecture de ces textes et en parallèle avec sa propre expérience, Aldo reprend contact avec sa mère, qui il était, mais aussi ce que lui-même et sa compagne sont l'un pour l'autre. Un livre court mais qui explore des côtés sombres d'une histoire familiale et les relations entre les êtres, si proches et parfois si lointains. La musique est aussi un accompagnement des états d'âme des personnages et dit bien la découverte de soi et des autres au-delà des fêlures et des manques.
Crepi il lupo 9 étoiles

Ce jour là, Aldo Neri (premier violon renommé) donne un grand concert dans une salle prestigieuse parisienne. Pendant qu'il se prépare dans sa chambre d'hôtel, quelqu'un glisse sous sa porte une enveloppe contenant un manuscrit de sa mère avant son suicide. Le destin joue parfois de drôles de blagues et choisit curieusement ses jours.
Ce court roman racontera les souvenirs de cette bien pittoresque pension Marguerite où Aldo vécut entouré de mamans multiples, d'oncles et de tantes éphémères, au gré des locations.
Un texte fort, poignant, tout en pudeur. Un excellent Arditi.

Crève le loup !

Monocle - tournai - 64 ans - 11 mars 2016