C'est le brol aux Marolles
de Georges Roland

critiqué par Lucien, le 10 mai 2010
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Tu vas adorer, une fois!
Imaginez un polar qui posséderait la verve d’un San Antonio, l’invention verbale d’un Queneau, dans un cadre bruxellois où se baladerait un « agent 15 » façon « Quick et Flupke », le tout évoquant une BD dans le style de « Bob et Bobette ».

Vous avez entre les mains "C’est le Brol aux Marolles", « roman bruxellois » d’un « auteur bruxellois », Georges Roland. Un Flamand devenu francophile, ainsi qu’il se définit sur la quatrième de couverture. Et il la manie bien, la langue française, Georges Roland. Il l’aime, il la câline, la cajole.

Une rame de métro, Roza, nous raconte cette histoire baroque d’amour et de mort, nous narre ce polar noir et pourtant désopilant dont toute l’action se déroule autour d’un square de Bruxelles, dans les Marolles, pas loin du Matongé. Une galerie de personnages pittoresques animent ces pages agréables à lire, ce divertissement policier remarquablement construit.

Un bon petit policier au deuxième degré que cette ode à la belgitude ornementée de nombreux traits du dialecte bruxellois, à découvrir aux éditions Bernardiennes.