Je ne reviens pas sur l’histoire, suffisamment décrite dans les précédentes critiques.

Certes, il y a une mort suspecte – dont les indices permettant la résolution n’apparaitront (et encore par hasard) que dans les toutes dernières pages. Et ce que j’ai trouvé encore plus frustrant, c’est qu’un des personnages découvre des choses dont il est évident qu’elles ont de l’importance pour la résolution de l’énigme mais que l’auteur se garde bien de nous donner les détails (désolée pour cette phrase un peu alambiquée, mais je ne veux pas divulgâcher).

En revanche, si vous aimez les atmosphères un peu fantastiques, les longues descriptions du paysage et des tourmentes de neige (très réalistes), peut-être que vous apprécierez ce livre…

Ludmilla - Chaville - 68 ans - 3 mars 2020

Je découvre cet auteur avec ce roman qui sait mettre une atmosphère ..
J'avoue que le soir j'avais quelques frissons en refermant ce livre..il y a aussi du fantastique..
Un auteur à suivre..

Chapitre31 - TOULOUSE - 55 ans - 27 août 2014

Le livre est très visuel et comporte tous les ingrédients pour faire peur en famille avec la fuite officielle de la capitale encombrée mais on devine une raison cachée douloureuse, un refuge dans une maison isolée à rénover sur une île peu peuplée de Suède, un couple amoureux avec enfants, de sombres histoires au sujet des phares, une planche de la grange qui comporte des noms de morts. En parallèle, l’histoire de cambrioleurs qui entrent par effraction la nuit dans les maisons de campagne grâce à la connaissance des lieux de l’un d’eux qui pose des parquets le jour mais a besoin d’adrénaline pour donner du piment à sa vie. S’ajoute à cela une jeune policière de proximité qui s’installe dans la ville voisine d’où est originaire sa famille et qui interroge son grand-oncle dans sa maison de retraite. Elle vit une rupture sentimentale difficile avec un homme marié qui était son instructeur. En complément, quelques pages sur l’histoire de la maison. L’hiver approche. Les éléments vont se déchaîner et les destins se mêler.

L’intrigue est bien menée. Il y a quand même un côté ésotérique un peu agaçant avec les âmes revenantes des morts, mais heureusement que cela ne reste que des légendes.

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Isad - - - ans - 17 novembre 2012

Une île paumée et peu habitée que cet Öland. C’est pourtant là qu’un jeune couple de Stockholm décide de venir vivre avec leurs deux enfants. Joakim et Katrine Westin ont donc acquis une vieille demeure, qui avait quelque lien avec la mère de Katrine, une vieille demeure chargée d’histoires dans le genre « lourd ». On n’est pas loin de la maison hantée …
Alors qu’ils sont en train de la remettre en état, peu de temps après leur arrivée, Katrine est retrouvée noyée près d’un des deux phares attenant à la propriété. Encore un détail inquiétant : un de ces deux phares n’est jamais allumé … sauf lorsqu’il va se produire un évènement tragique.
Sa femme noyée, la douleur de Joakim est intense, d’autant qu’il prend le parti de ne pas révéler la chose à ses deux enfants. Sur Öland, petite île, il n’y a guère de police sauf justement une « Tilda Davidsson », fraîche émoulue de l’école de police et qu’on a envoyé là pour … faire présence et gérer les chiens écrasés. Pas pour enquêter sur un meurtre et pourtant Tilda, suite à diverses constatations et discussions avec de pittoresques personnages par ailleurs, se persuade peu à peu qu’il ne s’agit pas d’une mort accidentelle.
Grenouillent également sur Öland des bras cassés scandinaves, cambrioleurs à la petite semaine qui vont venir brouiller les cartes. L’enquête va progresser lentement mais à un rythme satisfaisant pour le lecteur – en tout cas pour moi !
On frôle d’un peu trop près parfois le fantastique avec notamment des retours sur le passé – le syndrome maison hantée – angoissants. Mais au bout du compte on a le sentiment d’avoir fait la connaissance d’une petite île du littoral suédois, de la spécificité de ses habitants. Pas l’impression d’avoir perdu son temps en tout cas !

Tistou - - 67 ans - 5 novembre 2012

La famille Westin – Joakim, Katrine et leurs deux enfants – a décidé de troquer Stockholm et son agitation contre le calme et la solitude de l’île d’Öland. Ils s’installent dans une grande maison qui jouxte deux phares, et entreprennent de la rénover de fond en comble. Car telle est la passion de Katrine et Joakim, s’installer dans un logement où tout est à refaire, et le quitter dès que les travaux sont achevés.
Mais le malheur va très vite s’abattre sur cette famille, faisant virer du rêve au cauchemar ce nouveau départ. Nous sommes au coeur de l’hiver lorsque Katrine se noie, et les nombreuses légendes ayant trait à ce bout de l’île et à la maison des Westin, ressurgissent alors.

J’avais beaucoup aimé L’heure trouble et son atmosphère particulière, faite de lenteur et de sensations. C’est avec bonheur que je l’ai retrouvée ici, où l’île d’Öland est de nouveau le personnage principal du roman. Cette histoire, certes policière, n’est pas seulement ça puisqu’elle est peuplée de fantômes, bienveillants ou inquiétants, qui lui donnent un caractère fantastique. Il n’y a d’autre part pas un seul récit mais plusieurs, qui s’imbriquent telles des poupées gigogne. Plusieurs personnages dont on suit les histoires parallèles, et qui se rejoignent finalement. Dont un déjà présent dans le premier roman de l’auteur, le vieux Gerlof, que l’on retrouve ici avec joie.

Johan Theorin marie tout cela avec beaucoup de talent, rendant son livre impossible à lâcher dès lors que l’on plonge dans son univers envoûtant. L’écho des morts, comme L’heure trouble, est un livre qui hante. Et qui donne très envie de découvrir Öland, île aux accents mystérieux à laquelle l’auteur rend hommage de la plus belle manière.

Aliénor - - 56 ans - 29 août 2012

Comme l'ont très bien fait remarquer les CLiens précédents, c'est un polar où il n'y a pas de trainées de sang à chaque page, des bagarres, des poursuites !!! C'est bien plus subtil que cela et pour ma part, c'est ce qui m'a beaucoup plu dans ce livre !
C'est un polar qui se construit, qui se met en place : des histoires en parallèle qui a priori n'ont aucun lien sauf un peut-être : le personnage de Gerlof (incroyablement présent avec les quelques tirades qu'il a dans ce livre).
L'atmosphère est fantastiquement rendue: les histoires de marins, les superstitions, les tragédies familiales composent ce tableau incroyable !
J'ai aimé la façon dont le puzzle se met en place (plusieurs fois je suis partie sur une mauvaise piste), le dénouement ne m'a pas déçue.
Contrairement à Tanneguy, ce livre m'a laissé une trace, une atmosphère, des impressions, des réflexions ... Et J'ai laissé Joachim un autre personnage que l'on suit également avec beaucoup de regrets !!!
Laissez vous tenter ! j'espère que vous ne le regretterez pas ...

Petite remarque : J'ai écouté en fait ce livre en audio collection Audiolib lu par François Tavares, un incroyable conteur qui donne à GErlof et Joachim toutes leurs dimensions.

Bon au cas où vous n'auriez pas compris, j'ai A-DO-RE !!!

Mandarine - - 52 ans - 30 juin 2012

2 étoiles, c'est l'appréciation que j'aurais proposé après le premier tiers du livre. Je n'en veux pas tant au rythme lent, qui est la véritable marque de fabrique des polars nordiques si à la mode actuellement, quoique là on est dans la parfaite notion du récit qui prend son temps. Donc ce n'est pas tant la lenteur disais-je (quoi? ben oui moi aussi je prends mon temps, habituez-y vous avec ce commentaire avant de vous lancer dans ce roman ;)), mais aussi les personnages, froids comme un hiver suédois, et les dialogues, bon sang les dialogues, ternes et plats comme l'interview d'un candidat aux cantonales.
Ensuite la note remonterait, ben oui, une fois passé le premier choc thermique, une fois sous les draps, on est un peu réchauffé. L'intrigue se met en place et on se dit pourquoi pas.
Et patatras, on redescend un poil, la fenêtre s'est ouverte, la "tourmente" gagne et on s'enrhume, l'écho des morts passe dans nos oreilles en chuchotant, j'aurai préféré qu'il me réveille car à vouloir parler trop bas, on finit par s'endormir...

El grillo - val d'oise - 50 ans - 26 mars 2011

Le deuxième roman de Johan Theorin, on retrouve avec plaisir Gerlof. Un roman qui a su me tenir en éveil même si l'histoire se déroule tranquillement cela nous donne le temps de connaître tous les personnages leurs vies et leurs émotions. Dans ce deuxième roman Johan Theorin nous ramène sur l'île d 'Ôland où il y a si peu d'habitants qu'il n'y a pas de bureau de police on y envoie Tilda jeune policière qui a pour mission de montrer aux habitants de la région que la police va être présente dorénavant sur l'île. Elle devra enquêter sur des vols dans des demeures inoccupées durant l'hiver par les vacanciers d'été. Il y a la famille westin qui s'installera définitivement sur l'île pour rénover leur demeure qui a un passé troublant et dit-on des fantômes sont dans les murs. katrine Westin est retrouvée noyée accident ou meurtre? Mystère Tilda qui veut enquêter est retenue par son chef qui lui fait remarquer qu'elle n'est pas une commissaire mais juste policière, Gerlof que nous connaissons déjà qui est l'oncle de Tilda lui rencontre le passé du père à Tilda. ici aussi l'auteur nous fait remonter le temps dès le premier chapitre qui débute en hiver 1846 .
J'ai beaucoup aimé ce roman un nouveau auteur Johan Theorin son deuxième roman son premier roman L'heure Trouble. Pour moi il est un bon écrivain qui a son propre style qui plaira à tous et toutes ceux qui aiment les polars suédois . Moi il est rare que je compare un auteur à un autre auteur car chacun a un style à lui et Johan Theorin a justement son propre style à lui que j'aime bien Bravo!
Bonne lecture à vous tous et toutes

Leliseur - - 67 ans - 10 février 2011