L'eau des collines, tome 1 : Jean de Florette
de Marcel Pagnol

critiqué par Cbarker, le 7 mars 2010
( - 57 ans)


La note:  étoiles
Aux sources de mon enfance
Ayant vécu en Provence durant mon enfance, lorsque je lis ou relis Pagnol de vieux souvenirs refont surface. Alors dire que j'aime le livre Jean de Florette serait inutile. Qu'elle est belle cette histoire, que ça sent la Provence quand on parcourt les lignes de ce livre. C'est beau, rien à dire
Le bossu des Romarins 7 étoiles

Premier tome du diptyque de l'eau des collines, Jean de Florette nous conte l'histoire du père de Manon des sources venu s'installer aux bastides pour y faire un élevage de lapins, lui "l'étranger" de Crespin et aux Bastides, ceux de Crespin on ne les aime guère...

Je ne reviendrai pas sur l'histoire fort bien résumée par @Pa57.

Une fois de plus l'effet Pagnol est au rendez-vous, on y retrouve sa chère Provence, des personnages hauts en couleur, un certain charme typique du célèbre auteur.
Une écriture fluide et élégante ainsi qu'une histoire poignante sont les points forts de ce roman que je conseillerais.

Par contre je dois avouer que j'ai tout de même préféré les souvenirs d'enfance plus réalistes et plus touchants.

Sundernono - Nice - 40 ans - 28 juillet 2013


Un grand classique 8 étoiles

Dans un petit village de Provence, une personne meurt, laissant un terrain où il y avait jadis une source, désormais bouchée, faute d'entretien. Dans le village, tout le monde connaît l'existence de cette source. Ugolin veut racheter ce terrain à bas prix pour y planter des fleurs, et devenir riche. Mais c'est sans compter sur l'héritier légitime, un homme de la ville, bossu, qui décide de garder la maison et le terrain pour y planter des coucourdes et faire un élevage de lapins. Voyant son achat compromis, Ugolin, avec l'aide de son oncle, va boucher définitivement la source, afin que le bossu échoue et lui vende sa propriété.
Tout au long du roman, l'on suit les efforts de Jean de Florette pour sauver ses cultures, ses courses à l'eau sans fin, sous les yeux des habitants du village.
Une histoire poignante, qui fleure bon la Provence.

PA57 - - 41 ans - 5 mai 2012