Toi que jamais je ne termine
de Gabriel Lalonde

critiqué par Calepin, le 18 février 2010
(Québec - 43 ans)


La note:  étoiles
L'être qui ne se termine jamais
Mon avis : De ce que je sais de lui, Gabriel Lalonde m'apparaît comme un poète de l'amour et c'est autour de ce thème que se dévoile le recueil. Un amour sexué, qui glisse sur le corps d'une femme qu'il aime. Tantôt la présence sensuelle, l'omniprésense :

« Femme des passions plurielles
Au précipice doux des paroles belles
Femme à bout portant
Femme à perte de vue
À perte de coeur [...] » [p.20]

« Et plein ma bouche, il y a toujours ton nom » [p.36]

Tantôt par le manque, l'absence et sa recherche, l'incompréhension :

« Et ton coeur
Où as-tu mis ton coeur
Cuirassé
En robe de ruine
Toujours sur la mauvaise branche

Tu m'entoures d'oubli » [p.56]

En clair, j'ai peu de mots pour exprimer mon appréciation de ce très beau recueil qui mérite d'y revenir. J'aurais préféré par contre un recueil plus court, car certains textes sont un peu plus redondants et malheureusement pour lui, je déteste la rime, en poésie. Une chance qu'elle n'est pas systématique.