Je ne reviens pas ici sur l’histoire des deux frères de sang qui vivent au commencement du premier millénaire, durant l’hégémonie de l’Empire Romain.
Ce deuxième volume qui est la suite chronologique exacte du premier, voit poindre le début de la rivalité définitive entre les des personnages principaux, Marcus Valerius Falco l’intellectuel, le poète d’une fidélité indéfectible envers Rome, mais prêt à tout sacrifier par amour, et son frère de sang Gaius Julius Arminus, le guerrier romain assoiffé de sang et d’honneurs mais en réalité prince d’origine Germaine.
Le découpage est toujours aussi classique, et un peu de variété ne dépareillerait pas cette BD, par contre je dois avouer que le dessin d’Enrico MARINI est toujours aussi beau et aussi fin.
Les visages sont toujours aussi bien dessinés, bien que je reste un peu sceptique sur le procédé qui consiste à couvrir le visage de Marcus de cicatrices pour montrer que les années ont passé et que le personnage a mûri et a beaucoup guerroyé…
Les couleurs toujours un peu trop vives, et tendant trop sur le rouge, mais toujours aussi belles, surtout les bleus et noirs qui apparaissent dans les rares scènes de nuit. Les décors semblent toujours un peu surfaits, mais toujours aussi bien faits. L’intérêt dans ce deuxième volume reste dans les personnages, tous forts biens développés, notamment du point de vue psychologique. On sent dans ce deuxième volume poindre la rivalité, qui se transformera sans doute en guerre, entre les deux frères, cela se voit déjà d’ailleurs déjà sur la couverture de la BD.
Pour le reste comme le premier volume c’est un « péplum » romain des plus classiques avec sa part de conspirations, de retournement de situations, de bagarres, de meurtres, de sexe, de guerre, de sang, d’amour, de disputes, d’honneur, etc etc…
Signalons toujours le glossaire en fin de volume qui nous explique les termes latins utilisés dans la BD, bien que je m’interroge sur l’utilité de ce procédé, on ne peut en nier l’intérêt pour la culture générale…
Ce deuxième volume se situe est bien dans la lignée et la continuité du premier, et sa lecture n’en est que plus intéressante…
Septularisen - - - ans - 2 février 2014 |