C'est en hiver que les jours rallongent
de Joseph Bialot

critiqué par Idelette, le 3 février 2010
( - 60 ans)


La note:  étoiles
Un jour passé est un jour gagné...
Jospeh Bialot, minot de Belleville né à Varsovie est arrêté par la gestapo, il a tout faux (si on ose dire) : juif, résistant et communiste... A 21 ans, il découvre Auschwitz et sera délivré par les russes, fin janvier 1945. En 2002, il décide de raconter, avec verve, pudeur, fureur, simplicité, tendresse et humour sa captivité, son long retour et les retrouvailles avec sa famille : passé l horreur du camp, il veut vivre comme n'importe quel tout jeune homme... sauf que c'est maintenant un homme mûr qui regarde celui qu'il a été.

L'écriture est fluide, précise et drôle, jamais mièvre, en décalage parfois avec les faits reportés, Jospeh Bialot est vraiment attachant, le récit tellement prenant qu'on le lit d'une traite (comme ses polars) et qu'on ne parvient pas à l'oublier. Le titre se rapporte à janvier 45, quand Auschwitz a été libéré, il a pu à nouveau espérer vivre et se reconstruire.

A mettre dans toutes les mains, dès 12 ans...

PS, j ai trouvé plus fort ce court récit à sa version romancée (la station Saint Martin est fermée au public).