Amateurs de crédible et de cohérent, s’abstenir … Didier Van Cauwelaert y va particulièrement fort dans cet opus !
Jérémie Rex, jeune boulanger à Arcachon (mais la chose a peu d’importance), vit une rupture douloureuse d’avec Candice. Il a gagné un voyage pour deux à Venise mais c’est seul qu’il s’y rend, puisqu’ils ont rompu … Il se fait un devoir d’aller admirer, de visu, un tableau de Magritte, « L’Empire des lumières », au Musée Guggenheim, un tableau que lui avait fait connaître Candice et qui lui tenait particulièrement à cœur. Ce tableau représente, dans une ambiance crépusculaire, une maison avec deux fenêtres allumées à l’étage. Jusque là, tout va bien.
Ca devient plus spécifiquement Van Cauwelaertien lorsque survient un évènement extraordinaire pendant cette observation. Jérémie se sent littéralement aspiré, il entre dans le tableau, enfin dans la maison du tableau et y fait des rencontres, notamment Candice. En fait, il a fait un arrêt cardiaque conséquent, de près de cinq minutes, quasiment mort cliniquement, et il ne doit son salut qu’à l’intervention rapide d’un quidam.
Revenu à la vie, il reste bouleversé par cette expérience que, bien entendu, il ne peut raconter à personne et pour laquelle il n’a pas l’ombre d’une explication. Juste le souvenir d’un moment d’extase qu’il veut retrouver. Il va s’y employer. De diverses façons et l’on est alors réellement dans du Didier Van Cauwelaert !
Pourtant j’ai eu du mal à accrocher. Excès d’imagination, d’invraisemblances. Pour moi aussi le retour à la vie réelle fut difficile ! Facile à lire, comme souvent avec Didier Van Caauwelaert, mais moins accrocheur que d’autres titres.
Tistou - - 68 ans - 24 décembre 2012 |