Les volets clos
de Marie-Sophie Vermot

critiqué par Elvire, le 2 janvier 2002
(Wavre - 80 ans)


La note:  étoiles
L'oubli
" Alzheimer: un nom qui sonne comme un camp de concentration" dit Eva. Ce livre raconte comment une famille - en l'occurence Lucile et ses enfants Eva et Anton - va vivre le départ d'Edouard, le mari et père bien aimé.
Départ du monde des pensants à cause de la maladie incurable et destructrice des cellules qui fait d'un homme brillant, intelligent, un débile... Comment jour après jour, nuit après nuit, toute une famille doit se mobiliser pour aider, pour supporter. Mais jusqu'à quand doit-on supporter sans détruire ce qui est bien vivant? Pour le vivre dans ma famille, je crois qu'à un stade de la maladie, il faut que les proches se protègent et se montrent égoïstes.
"Placer" quelques heures pour pouvoir respirer, vivre un peu normalement. Il faut beaucoup de courage mais c'est le pas qu'il faut franchir pour pouvoir soi-même revivre. Dommage que le style soit si froid, aseptisé comme une salle d'op.