Saltarello
de Matthieu Dhennin

critiqué par Kharas, le 11 novembre 2009
( - 51 ans)


La note:  étoiles
Un excellent premier roman!
Un voyage haut en couleur dans le Paris du XIVème siècle, des personnages truculents, une intrigue captivante ! Un livre à découvrir et un jeune auteur au talent prometteur !!
Dans les rues de Paris au XIVe 9 étoiles

Alix de Rougemont est un jeune clerc intrépide. Lors du service funéraire de son ami et professeur Nicole Oresme, il s'aperçoit que son cercueil est vide et soupçonne très vite un meurtre. C'est à Paris qu'il découvrira la vérité se dit-il. On le retrouve alors dans les rues de cette ville-monde en train de se construire, de grandir tant et plus. L'auteur excelle à nous restituer les ambiances de ces rues étroites, sales, où règnent mille odeurs. Cette enquête permet aussi de nous balader dans ce Paris où se côtoient la plus grande richesse et la misère la plus crasse.
L'occasion aussi de vivre un temps avec les personnages hauts en couleur, les plus érudits de l'époque. On goûte aux plats du célèbre cuisinier Taillevent, auteur du premier recueil de recettes, on observe l'étrange manège de Nicolas Flamel, un enlumineur expert en sciences occultes et qu'on dit intéressé par l'alchimie. Ce roman foisonnant et érudit reste cependant très agréable à lire, comme un voyage dans le temps. Et de retour, la dernière page tournée, l'envie d'y retourner, d'en savoir encore plus sur ces temps troublés de la guerre de Cent Ans.

Nothingman - Marche-en- Famenne - 44 ans - 4 février 2010


LE livre que j'ai préféré depuis le début 2010! 10 étoiles

Saltarello est le livre qui a été à mon chevet durant trois soirs seulement tellement je prenais (volais) de nombreuses minutes durant la journée afin d'en savoir toujours un peu plus sur Alix de Rougemont. Et, bien que le pavé soit gros (près de 500 pages), j'ai regretté d'avoir fini ma relation souvent intime et étroite avec les clercs, Haussecul, les princes et les abbés, les turlupins, Oresme, et tous les autres. Je me sens dans le besoin (jamais ça ne m'était arrivé à ce point) de faire le point dans des encyclopédies sur ce siècle que je ne connaissais qu'à peine et que Matthieu Dhennin m'a donné le goût de découvrir.
Longue vie à Saltarello.

Andreas - - 53 ans - 17 janvier 2010