La foi des démons ou l'athéisme dépassé
de Fabrice Hadjadj

critiqué par Romur, le 2 octobre 2009
(Viroflay - 50 ans)


La note:  étoiles
Moyen-âgeux
Partie 1 : où le croyant apprend ce que l’athée sait depuis longtemps : le croyant bardé de sa foi et de sa bonne conscience est à la fois plus dangereux et plus impardonnable que le mécréant.
Partie 2 : où l’on apprend que tout le mal sur terre (guerres, catastrophes naturelles…) est l’œuvre du MALIN. Et Dieu laisse faire car il sait tout et sait que c’est bien de laisser faire le mal. Où on apprend aussi que le chrétien qui ne suit pas le Pape et l’Eglise de Rome et tente de moderniser / modifier la pensée suit en fait le MALIN (ceci concernant au premier chef les protestants).
Partie 3 : je n’en ai rien retenu. Je crois que ça parlait de la chair et il y avait en page 278 un salmigondis et beaucoup de tortillements intellectuels pour essayer d’expliquer que tout l’édifice religieux est cohérent.

Bref, j'ai été extrêmement déçu par la production de celui qu'on m'avait présenté comme un des grands penseurs et théologien du moment, éclairé par son double héritage juif et chrétien. On a plutôt l'impression qu'il a pris ce qu'il y a de plus archaïque dans les deux religions.