Le goût de la marche
de Jacques Barozzi

critiqué par Veneziano, le 20 septembre 2009
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Par les villes et les champs
Cette petite anthologie permet une évasion perpétuelle, en forme de kaléidoscope. Ces apologies de la promenade, tirées ça et là de la littérature, incitent tantôt à l'action et la contemplation et exposent "la meilleure façon de marcher", pour paraphraser le film, sinon au moins les meilleurs raisons de baguenauder, parmi lesquels figurent la découverte, la réminiscence du souvenir, le contact avec la nature, l'approfondissement de la connaissance historique de son environnement. Chacun d'entre nous peut se retrouver dans chacun de ces textes, retraçant les promenades urbaines, champêtres ou au long cours, toujours pittoresques.
L'acte n'est pas vain, et moins superficiel qu'il n'y paraît : c'est ce qui ressort de l'ensemble de ce florilège fait à la marche. Vous y trouverez tour à tour, comme meneur de troupe, Marcel Proust, Julien Gracq, Jean Giono, Marguerite Duras, Honoré de Balzac, Georges Perec, Robert-Louis Stevenson, notamment.
Ce petit ouvrage est jouissif, mais frustre quelque peu, car on aimerait en savoir plus, et chacun pourrait élaborer sa propre anthologie.
Laissez-vous guider.