La Marche de Mina
de Yôko Ogawa

critiqué par Tanneguy, le 9 septembre 2009
(Paris - 84 ans)


La note:  étoiles
Un récit charmant et poétique
Tomoko (12 ans) est hébergée dans la famille de la soeur de sa mère pendant une année à la mort de son père. Elle va découvrir un monde inhabituel et partager ses émois d'adolescente avec sa cousine Mina sa cadette d'un an, mais très éveillée et imaginative.

Elle décrit son parcours au jour le jour, sans doute plus de vingt années plus tard et se rappelle les détails étonnants de sa vie dans cette famille hors du commun. Il ne se passe pas grand-chose mais on est bercé par le style simple et naturel. Il faut attendre les derniers chapitres pour que des évènements accélèrent un peu le déroulement du récit.

Une lecture reposante qui permet d'entrevoir la vie quotidienne au Japon d'aujourd'hui
Fressy 9 étoiles

La tokyoïte Tomoko a douze ans. En 1972, elle va passer toute l’année 1972 chez sa petite cousine Mina qui habite avec sa famille dans une très belle maison tout près de Kobé. Un ancien jardin zoologique. Ainsi, chaque jour, Mina va à l’école à dos d’un hippopotame-nain. Entre les deux fillettes va naître une grande amitié. Elles découvrent la vie. Nous partagerons avec elles la salle de bains des lumières, leur passion pour le volley-ball, la collection des boites d’allumettes insolites autour desquelles elles créeront des histoires, la boisson Fressy, qui est le jeune homme du mercredi , la comète Giacobini… Nous ferons connaissance du fabuleux oncle et de la tante de Tomoko, d’origine allemande ainsi que des domestiques si intégrés à la famille de Mina.
« Un roman voué à la tendresse et à l’initiation « nous dit un critique. Tout y est en effet limpide et agréable, apaisant. Une perle !

Catinus - Liège - 72 ans - 25 décembre 2009