Jours sans faim
de Delphine de Vigan

critiqué par Maupale, le 22 août 2009
( - 44 ans)


La note:  étoiles
De la tristesse, de l'espoir...
Une entrée, une évolution, une sortie
La maladie, l'anorexie, le mensonge, l'envie de s'en sortir...
Nous partageons un peu de la vie de Laure, de son arrivée à l'hôpital à sa sortie.
Nous partageons également cette envie de guérir mais cette peur que connaissent les anorexiques.
Laure nous fait partager ses peurs "comment je serai avec quelques kilos de plus", mais aussi "comment tromper le personnel hospitalier" pour gagner la partie contre cette machine "qui gave"...
Un livre à la fois doux et dur, triste. Sentiments mélangés.
Un livre qui se lit facilement même si l'on peut bloquer sur les dernières pages qui peuvent être de trop.
Un roman bouleversant d’une anorexique 7 étoiles

Le hasard d’un magasin de Canet en Roussillon alors nous arrivions pour notre première expérience d’une semaine de jeûne !
Je ne savais pas que cet auteure avait connu cette descente aux enfers, à travers ce roman, elle nous relate son vécu, Ce roman est émouvant, il m’a bouleversée et interpellée. En rentrant, je l’ai tout de suite acheté à ma fille qui a connu deux périodes anorexiques sans être obligée, elle, d’être hospitalisée.

Ichampas - Saint-Gille - 60 ans - 27 janvier 2024


Le drame de l'anorexie, y plonger et en renaître 7 étoiles

Laure arrive à se redresser à la maladie psychiatrique qui peut la faire mourir, l'anorexie. L'hospitalisation lui crée une sensation de forte contrainte, de peur également. Elle finit par se laisser convaincre du bienfait du traitement, ce que lui reproche l'une de ses congénères qui vient d'arriver. Puis, l'envie diffuse de recouvrer son autonomie, une vie sociale ordinaire finit, lentement et timidement, à reprendre le dessus.

Ce livre est aussi dur qu'il est court, ce à quoi on peut s'attendre. Il est décrit d'un ton d'une froideur clinique, qui ne facilite pas l'immersion dans le processus narratif. Or, s'il est assez pénible à lire, il est utile : il permet d'un peu mieux comprendre le mécanisme, et s'avère ainsi porteur d'espoir.

Veneziano - Paris - 46 ans - 24 août 2013


Journal d'une anorexique 10 étoiles

Laure 19 ans est anorexique et nous livre sa maladie au stade de l'hospitalisation. Beaucoup de souffrance tout au long de ce récit.
De nos jours cette maladie frappe de plus en plus de jeunes filles.....
A lire cela peut aider dans l'accompagnement.

Marie33 - Le Médoc - 57 ans - 31 mars 2012


A LIRE APRES CE QUE LE JOUR DOIT A LA NUIT 7 étoiles

Un livre sur l'anorexie, pas quelque chose qui m'attire particulièrement mais je l'ai lu car j'ai lu du même auteur "rien ne s'oppose à la nuit" quand on sait que "jours sans faim" est autobiographique même si l'auteur se donne un autre nom, ce livre prend tout son sens.
L'auteur reste digne, elle aborde cette maladie avec distance et froideur, elle nous livre ce besoin de maîtrise qu'elle impose à son corps, page après page, on sent son corps se sécher puis de se remplir jusqu'à l'écoeurement.
C'est un vrai combat contre son corps, contre cette vie, qu'il faut découvrir dans "rien ne s'oppose à la nuit".
Parce que finalement Delphine de Vigan, écrit comme une thérapie, au travers de ses mots ce sont ces cauchemars d'enfances qu'elle exorcise et sa vie d'adulte qu'elle libère.

Esblandin - colomiers - 42 ans - 27 décembre 2011


Magnifique 10 étoiles

C'est l'histoire d'un combat. Un combat contre la mort.
C'est l'histoire d'une femme contre une maladie.
Delphine de Vignan a très bien écrit ce livre. En le lisant, vous vous dites, c'est pas possible, ça ne peut pas continuer... Et pourtant ce livre vous tient du début à la fin.
Quand vous terminez enfin la dernière ligne, vous êtes passé par de nombreuses émotions, de la tristesse, pour Laure, pour ce qu'elle endure, de la peur, car on ne sait pas si elle va réussir à s'en sortir et de la joie, quand elle arrive à faire un pas vers la guérison.
Un livre à lire, mais en ne laissant pas aller ses émotions, car on peut vite être submergé.

Tioulie - - 33 ans - 4 mars 2010