Si le thème du vieux sénile est globalement peu traité - à moins bien sûr qu'il n'y ait un capital - il est certain que celui s'affirmant défenseur des orphelins et des enfants (et aussi de la veuve) échoue comme chacun sait, le plus souvent, en vrai crevard. Or, il y a présent dans ce polar de sombres affaires de famille, comme il se doit mêlées de haine et de jalousie à peine dissimulée, mais également de gentils gorets pour leur part, avec à l'avenant un genre de héros détective privé; ce qui nous sort un peu du traditionnel triangle relationnel du roman, toutefois j'ai songé que le tout n'était pas suffisant pour s'affirmer en tant que pur revenge pulp. Il y manque quelque chose, un je ne sais quoi... A vous de vous faire votre avis.
Bilieux mais un peu fumeux.
Un extrait
"Tout à fait comme le petit épicier de quartier, qui a sa boutique à coté d'un supermarket et préfère végéter plutôt que de fermer et de s'engager dans un prisunic..."
Antihuman - Paris - 42 ans - 24 octobre 2012 |