Jeux d'enfants
de Anatolij Andreevič Kim, Odile Belkeddar (Traduction), Gocha Ostretsov (Illustration)

critiqué par Nance, le 11 juillet 2009
( - - ans)


La note:  étoiles
Manque d'intérêt
Le narrateur est un enfant dans l’âge de l’insouciance qui nous raconte ses jeux d’enfants, au fil des saisons, qu’il jouait avec ses amis de Kamtchatka (une presqu’île de la Russie, à l’époque de l’URSS).

C’est une nouvelle réaliste, avec de belles descriptions de paysages, où les éléments (vent, neige, soleil) jouent un rôle important, cependant, j’ai trouvé que le récit était plus ou moins intéressant (mais la fin, réussie). Les dessins de Gocha Ostretsov sont trop abstraits, ils me distrayaient de la poésie du texte. L’édition que j’ai lue était bilingue russo-française et j’ai trouvé que c’était inutile. Je ne sais pas, j’ai trouvé que c’était mal fait, mal présenté et avec des erreurs (comme, un astérisque de notes n’était pas au bon endroit). L’histoire y aurait plus gagné dans la sobriété et la simplicité.

« Quand un vent force 12 amassait au large des montagnes blanches, échevelées, à faire frémir un adulte courageux, nous les enfants, nous accourions en grappes vers le rivage sauvagement battu, à la rencontre du fracas et du vent. Nous scrutions ce véritable enfer avec une curiosité fébrile aiguisée par la peur. Toute la frange côtière de l'océan devenait la proie du mal triomphant, caracolant sur un dragon, et la terre s'effondrait en gémissant sous les chocs de la queue dentelée du monstre. Les remorqueurs et les barges qui n'avaient pas eu le temps de s'amarrer disparaissaient longuement dans des abîmes d'écume épaisse; bien plus tard seulement, les vagues à nouveau lentes et laborieuses en rejetaient quelques débris, dans un pesant silence mortuaire. »