Pavés et poignard : Les rêves perdus de mai 68
de Pierre Mazet

critiqué par Cador, le 10 juillet 2009
( - 71 ans)


La note:  étoiles
Une plongée sous les barricades
Après l'afflux des livres "mémoires" à l'occasion du quarantième anniversaire de mai 68, voilà une autre façon de découvrir les évènements. Mêlant toujours intrigue et histoire, l'auteur nous promène dans les hauts lieux des évènements où se dessinent déjà le devenir des enfants de mai 68. Voici l'histoire résumée en peu de mots.

"Le 11 mai 1968, alors que le Quartier latin s'éveille dans un décor tourmenté, à l'intérieur de la Sorbonne occupée, un brigadier découvre le professeur Bulkoski assassiné. La nouvelle de sa mort risque d'autant plus d'enflammer Paris que l'homme était l'idole des Situationnistes. Chargé de l'affaire par un pur hasard, le commissaire Crespin enquête sans faire de bruit, selon la volonté du préfet. Son ami Oudinot, journaliste rodé au fait divers, a bien senti que ce meurtre baignait en eaux troubles. Il lui faudra alors toute son astuce et son opiniâtreté pour démêler les fils d'une enquête complexe qui trouve son origine dans un passé aussi lointain qu'inattendu"

Fidèle à son style d'écriture un peu vieillot, l'auteur lève l'énigme pas à pas, amenant le lecteur sur un fin déroutante mais qui laisse sur sa faim. Normal, puisque cet ouvrage se présente comme le premier d'une trilogie sur les enfants de mai