Le bon usage des compliments
de Alexander McCall Smith

critiqué par Miss teigne, le 10 juillet 2009
( - 42 ans)


La note:  étoiles
Médiocre et soporifique
Alexander Mccall Smith par un titre singulier,
Suscite l’intérêt du lecteur.
Miss Teigne, par le titre alléchée,
Regrette amèrement son erreur.
Que le titre était joli, qu’il lui semblait beau !
Sans mentir si son ramage
Se rapportait à son contenu,
Il était un ouvrage
Qui méritait d’être lu.
Mais à sa lecture, il déçoit
Et dans l’ennui, la Miss se noie
Pourtant, courageusement elle persiste,
Et à la somnolence elle résiste.
Apprenez qu’un titre n’est pas éloquent
Et qu’il convient d’être vigilant.
Cette leçon vaut bien une déconvenue
La Teigne, honteuse et confuse
Jura un peu tard qu’on ne l’y prendrai plus.

Pardonnez-moi CLiens mais j’ai péché. J’ai emprunté cet ouvrage à la bibliothèque à la vue de son seul titre qui me semblait être la prémisse d’une histoire riche d’hypocrisie succulente. Je me suis abstenue de lire la quatrième de couverture et ne me suis même pas fiée à la réputation de l’auteur, créateur de la série passable Mme Ramotswe détective. Me voilà bien punie. J’ai été absolument frustrée trouvant que le titre ne se justifiait qu’aux 30 dernières pages, et ce de façon prosaïque, décevante et dépourvue de toute subtilité. Le reste du temps, le lecteur est baladé entre les réflexions pseudo-philosophiques et existentielles d’une quadragénaire engagée dans une relation amoureuse avec un homme de 14 ans son cadet et une enquête de pacotille, résolue d’un tour de main. Ce roman se situe à mi-chemin entre l’enquête policière ridiculement menée dont le mystère réside dans la découverte de l’identité d’un peintre faussaire et le roman à l’eau de rose tant l’héroïne est perdue dans ses atermoiements amoureux. Il faut savoir qu'Isabel Dalhousie est le personnage principal d'une série et se veut philosophe consommée et inquisitrice. Un roman sans intérêt...