L'Avocat de Portland
de Phillip M. Margolin

critiqué par Tanneguy, le 10 juillet 2009
(Paris - 84 ans)


La note:  étoiles
Un roman bâclé...
C'est dommage, l'idée initiale est plutôt bonne : comment fonctionnent les grands cabinets d'avocats pour attaquer les industriels (ici, l'industrie pharmaceutique) en dommages et intérêts au profit d'un nombre important de consommateurs lésés ou soi-disant lésés. Les intérêts sont considérables, les méthodes parfois contestables, voire répréhensibles et criminelles. C'est ce que va découvrir Daniel Ames, jeune avocat "méritant" qui fait partie d'un cabinet de Portland réputé.

Malheureusement le récit est quelconque, les personnages stéréotypés, les situations rocambolesques et invraisemblables, les explications parfois difficiles à suivre. Les rebondissements se succèdent sans justification. Pour couronner le tout, l'auteur se met de temps en temps à pontifier pour expliquer à ses lecteurs qui comprennent difficilement ce qu'est une écoute téléphonique, une autopsie, une malformation congénitale...etc...

On peut s'abstenir !