Vert Palatino : Un printemps meurtrier
de Gilda Piersanti

critiqué par LaJoliette13, le 28 juin 2009
( - 44 ans)


La note:  étoiles
un printemps sanglant !
Après son premier livre "Rouge abattoir" sorti en 2003, j'avoue avoir beaucoup aimé "Vert Palatino" titré Prix Polar de la ville".
Après des semaines de trombes d'eau, des archéologues reprennent enfin leurs fouilles sur le mont Palantin, stoppées depuis pas mal de temps pour cause de pluie.
Oui mais voilà, sous la bâche, les attend une macabre découverte...
Le commissaire de Police de Rome chargé de l'affaire commence son enquête dans ce printemps sanglant...
C'est un polar digne de ce nom, qui se lit sans savoir quand on peut faire une pause ! je vous le recommande pour votre lecture de plage !
Le Palatin, à Rome … 7 étoiles

« Vert Palatino » ferait partie d’un ensemble « Les Quatre saisons meurtrières » et en serait le deuxième épisode (« Rouge abattoir », « Vert Palatino », « Bleu catacombes », « Jaune Caravage »), l’épisode printanier. Pour autant, en tant que premier roman de Gilda Piersanti lu, je puis attester qu’ils semblent autonomes même si apparemment l’inspectrice Mariella De Luca, l’héroïne, et son chef, le Commissaire d’Innocenzo, sont les personnages récurrents.
Personnage principal toutefois, la ville de Rome. Au printemps. Un printemps pourri pendant lequel il pleut sans discontinuer au point que le Tibre menace de déborder.
Autre personnage d’importance ; le football avec les deux équipes prestigieuses romaines ; la Lazio et la Roma dont les supporters respectifs sont les adversaires les plus acharnés des autres. Etre « Romanisti » signifie beaucoup et la Brigade Criminelle où exerce notre Mariella De Luca est très majoritairement « Romanisti ».
Tout ça pour dire que si l’intrigue et la manière dont les enquêtes sont menées sont très crédibles et agréables à suivre, le cachet romain, de la ville et de la manière d’y vivre, est un élément important de l’intérêt pris à la lecture.
Une petite fille disparue, Sara, issue du « Corviale », longue barre d’immeuble appelée par dérision « le Serpentone », à la mauvaise réputation. L’agression sur Mariella de Luca en haut de cette barre d’immeubles alors qu’elle n’avait rien d’officiel à y faire. Son insistance à s’impliquer dans l’enquête sur la disparition de Sara, au risque de piétiner le boulevard du service chargé d’enquêter. La faillibilité de Mariella. Les zones de fracture du Commissaire d’innocenzo et de sa femme, partiellement paralysée. Beaucoup d’éléments humains qui contribuent à la prise au sérieux de ce polar.
Et qui donnent envie d’aller voir les autres éléments de l’ensemble.
A noter que Gilda Piersanti, italienne, vit depuis plus de vingt ans à Paris et écrit en français.

Tistou - - 67 ans - 21 juillet 2013


Rome sous la pluie... 9 étoiles

Nous sommes immédiatement dans l'atmosphère un peu lugubre qui règne tout au long de l'histoire, dans tous les sens du terme. Découverte macabre d'une fillette, réseau pédophile, ... tous les ingrédients sont réunis pour une investigation difficile.
Ce roman policier fait tourner les pages et on finit par s'attacher aux enquêteurs, à souffrir et être frustré avec eux!

Patoune - - 37 ans - 5 novembre 2010