Argyll de Macarande, tome 1 : L'héritier du trône
de Franck Biancarelli

critiqué par Jean Loup, le 12 décembre 2001
(Vaulx en Velin - 50 ans)


La note:  étoiles
Fantasy déjà vue et revue
Les éditions Soleil adorent l'héroic fantasy. Le succès de Lanfeust de Troy n'y est pas étranger, on le sait. Vous avez de bonnes chances de décrocher un contrat avec eux si vous avez un dessinateur sous la main et un scénario avec des trolls, des guerriers et de plantureuses damoiselles.
Cet Argyll de Maracande n'est ni pire ni meilleur qu'une masse d'albums édités par la (trop ?) prolifique maison toulonnaise. Le scénario ne cherche pas à révolutionner le genre. Jugez plutôt : un méchant a renversé le roi légitime vingt ans auparavant et a massacré toute sa famille. Toute ? Oui mais non, car un enfant a survécu et un guerrier vient le chercher pour le remettre sur le trône... Scénario bateau, donc. On peut tirer de cet amas de clichés le personnage du capitaine Wellock, méchante mais belle guerrière, apparemment homosexuelle. Pour le dessin, c'est un de ces traits figés que je n'aime pas. Je ne sais pas si Biancarelli a déjà fait des albums avant celui-ci, mais il a des progrès à faire, c'est évident.
Au total, un album plutôt médiocre dont vous vous passerez aisément si vous n'êtes pas collectionneur de BD d'héroic fantasy.