La colère du père
de Kjell Johansson

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 16 avril 2009
(Montréal - 54 ans)


La note:  étoiles
La Suède des années 1950s
Dans ce récit autobiographique, la narration est donnée au jeune garçon d’une famille issue d’un milieu populaire. À travers ses yeux, on observe sa famille ; une mère qui s’évade dans les romans, une grand-mère fervente d’un leader socialiste et un grand-père un peu déconnecté. Puis, il y a ce père, un homme avec une personnalité double, jovial et aimant durant ses meilleurs jours, mais porté vers l’alcool qui le transforme en monstre amer et violent.

L’intérêt repose sur la peinture pittoresque de Stockholm à cette époque, puisque la succession de moments de vie n’est pas originale, ni particulièrement mouvementée. Le quotidien des gens ordinaires ne fait pas de grands romans.

Je ne me suis attaché à aucun des personnages. Il y a dans ce livre un recul avec les quelques événements marquants et une crainte de parler de ses émotions. D’autres écrivains scandinaves ont abordé leur enfance avec plus de fougue et d’humour.

(Prix August, Grand Prix de Littérature Nordique)