Lorsque l'on a lu la quatrième de couverture, il ne sert quasiment à rien de lire le livre. Comme le précise l'auteur, cela a commencé par une cinquantaine de pages que l'éditeur a demandé d'étoffer… et on se rend compte que les cinquante pages auraient été suffisantes. Pour le reste, c'est l'énumération des problèmes économiques de la région et la description de la pauvreté culturelle.
On en sait même plus dans la quatrième car dans le livre, si tous les genres de rencontres au sein de la bibliothèque sont évoquées, aucune ligne n'évoque ses visites à l'extérieur de ce lieu. Mieux même, on comprend très bien qu'après une fugue, Dewey n'a plus jamais voulu quitter cette bibliothèque.
Dewey est un chat intéressant, curieux mais le livre ne l'est pas tellement. Je me suis ennuyé entre les rares passages le concernant. Si l'auteur a voulu parler de l'ennui dans cette contrée, c'est une réussite, si l'éditeur a voulu sortir un roman où l'on suivrait ce chat dans tout ce qu'il a pu apporter aux humains, c'est raté.
Une lecture pas nécessaire.
Mimi62 - Plaisance-du-Touch (31) - 72 ans - 21 juin 2020 |