Le Lièvre de mon grand-père, suivi des Chasses du comte de Foix
de Alexandre Dumas

critiqué par Killeur.extreme, le 7 février 2009
(Genève - 42 ans)


La note:  étoiles
Quand c'est le lièvre qui chasse le chasseur (rien à voir avec Chantal Goya)
Présentation de l'éditeur
Un homme raconte l'histoire de son grand-père, Jérôme Palan, un brave homme qui a deux passions : la science qui l'a rendu impie, et la chasse... Un jour, il tue accidentellement le garde-chasse. Il s'apprête à cacher le corps lorsqu'il aperçoit un immense lièvre aux yeux de braise assis sur le cadavre. Cette vision va le mener à sa perte... Le Lièvre de mon grand-père mêle le fantastique et le burlesque pour le plus grand plaisir du lecteur : saint Hubert, le saint des chasseurs, la forêt et ses habitants y occupent une place importante. Sur la même thématique, Les Chasses du comte de Foix met en scène Gaston Phébus, les forêts du Béarn et une partie de chasse sous le signe du surnaturel. Deux contes de Dumas pour faire redécouvrir ce pan de son œuvre encore méconnu.

Ces deux contes, comme "les Aventures de Lyderic" se lisent avec plaisir et on reconnait le style de Dumas, conteur s'il en est, sa manière de faire vivre au lecteur cette histoire. Le fantastique est amené progressivement et le récit reste crédible.

Le deuxième conte lui met en scène une laie fantastique, un ours dont le squelette se transforme en squelette humain et un château mystérieux.

Deux contes pour adulte, mais qui peuvent aussi être lus par des enfants.