Etat critique
de Robin Cook

critiqué par Metcalf, le 22 novembre 2008
( - 50 ans)


La note:  étoiles
Un peu long
Chirurgien, Robin Cook s’est reconverti avec succès dans le roman policier. Ses livres se passent dans le milieu médical qu’il connaît bien. Il utilise le genre du thriller pour alerter l’opinion publique sur des évolutions qui lui paraissent dangereuses : le poids des préoccupations de rentabilité dans le secteur médical, le rôle des groupes industriels, les difficultés de financement que rencontre la recherche publique, les inégalités sociales face à la maladie et à son traitement.
« État critique » met en scène deux de ses héros : Laurie Montgomery et Jack Stapleton, médecins légistes, mariés, qui travaillent à l’Institut médico-légal de New York. Blessé au genou, Jack veut se faire opérer le plus vite possible, contre l'avis de Laurie qui juge l’opération trop précoce. Le conflit s’envenime lorsque Laurie autopsie un homme, mort à la suite d’une opération pratiquée dans la clinique d’orthopédie que Jack a choisie. Laurie mène son enquête sur les décès suspects dans le groupe de cliniques Angels Healthcare.

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Un de plus 7 étoiles

Un thriller médical de plus pour Robin Cook, chirurgien ophtalmologiste reconverti dans l'écriture. Ce roman n'apporte rien de neuf par rapport aux précédents, mais si on aime le milieu médical on appréciera l'ensemble. Parfois trop technique dans certaines explications et descriptions médicales, il n'en reste pas moins prenant.
Le pouvoir de l'argent au détriment de la santé des patients, sujet maintes fois ressassé, sert donc de prétexte à une nouvelle et dangereuse aventure pour nos deux légistes, Jack Stapleton et Laurie Montgomery, désormais mariés.

Lors d'un match de basket, Jack se blesse au genou et doit se faire opérer dans une des cliniques appartenant au groupe Angels Healthcare. Cette société regroupant trois cliniques de pointe, doit entrer en bourse afin de multiplier ses investissements financiers. Malheureusement tout pourrait être remis en question suite à une série de cas mortels de patients ayant contracté une forme hyper agressive du SARM. Tout cela intrigue Laurie qui tente par tous les moyens de convaincre son mari de retarder son intervention chirurgicale, le temps pour elle d'éclaircir ces étranges coïncidences.

Ayor - - 51 ans - 27 septembre 2009