Sixième enquête d'Hercule Poirot, La Maison du péril inspire peu de souvenirs à son auteur comme elle l'indique dans son autobiographie : "La Maison du Péril est un autre de mes livres qui m'a laissé si peu d'impressions que je ne me souviens même pas de l'avoir écrit".
Outre Hercule Poirot, on retrouve ce brave Hastings, narrateur de l'histoire, rentré fraîchement d'Argentine où il possède un ranch avec sa femme rencontrée dans Le Crime du Golf.
Contrairement à d'autres enquêtes où ces dernières commencent au bout de cinquante pages, La Maison du péril a le mérite de démarrer sur les chapeaux de roues. Poirot et Hastings se prélassent au soleil à l'hôtel Majestic dans une station balnéaire du nom de St Loo. Un crime ou plutôt une tentative de crime survint sous son nez brisant leur repos. Une ravissante jeune femme quelque peu excentrique et détentrice de la fameuse maison que l'on dit hantée, Nick Buckley, voit son chapeau troué par une balle, balle que ramassera Poirot. Bien qu'il refuse obstinément toute nouvelle affaire, il ne pourra résister à cette nouvelle énigme.
Et dieu qu'elle lui donnera du fil à retordre. En effet, là où dans d'autres meurtres, Poirot dit avoir rapidement trouvé la solution ou tout du moins soupçonné le meurtrier, dans La Maison du péril, il sera dans le noir le plus complet quasiment jusqu'à la fin.
Inutile de préciser que le coupable est une fois de plus introuvable et qu'il faudra tout le talent du détective belge pour nous donner la clé du mystère dans une de ces mises en scène grandiloquentes dont il a le secret.
A nouveau, je regrette un peu la conclusion et ce qu'il va advenir au coupable. Je sais que c'était une autre époque, le bouquin a été publié en 1931, mais bon, voilà.
Incertitudes - - 40 ans - 30 mai 2014 |