A la poursuite du bisou perdu
de David Melling

critiqué par Saint-Germain-des-Prés, le 13 octobre 2008
(Liernu - 56 ans)


La note:  étoiles
Parfait en tous points !
Ce soir, le roi, trop pressé d’aller prendre son bain, envoie un bisou de loin à son petit prince. Mais malheur ! le bisou ne se pose pas sur la joue du petit garçon : il s’enfuit par la fenêtre ! Le roi en appelle à son plus fidèle destrier, le lançant à la poursuite du bisou perdu. Le chevalier, bien maladroit, arrive finalement à enfourcher sa monture et s’enfonce dans la forêt. Il fait noir, et toutes sortes de créatures rôdent : ours, loups et hiboux, plus effrayants les uns que les autres… Les loups, affamés, se ruent sur le chevalier pour le dévorer, quand tout à coup … surgit le bisou perdu, souhaitant bonne nuit aux animaux qui s’endorment instantanément. Le chevalier et son cheval se reposent alors sur une souche. Mais… elle bouge… ce n’est pas une souche… c’est un dragon ! Qui va les dévorer… Sauf que le bisou vient à la rescousse une nouvelle fois. Et le dragon, apaisé, de transporter tout le monde au château, dont le bisou rattrapé par le chevalier.

Tout à la fois mignon (l’aspect « bisou »), drôle (la maladresse du chevalier), beau (couleurs, dessins), effrayant-juste-ce-qu’il-faut (loups, dragon), cet album captive mon fils qui entre totalement dans l’histoire, comme les enfants savent faire. Avant d’aller dormir, cette histoire est idéale car la transition est facile vers le dernier bisou, le dernier câlin et l’endormissement…