La Chine du Néolithique à la fin des Cinq Dynasties (960 de notre ère) : Art et archéologie
de Danielle Elisseeff

critiqué par Veneziano, le 29 juillet 2008
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Art de la Chine antique et médiévale
Quel périple vertigineux et impressionniste nous offre ce livre ! Ce n'est pas moins de six millénaires d'art qui sont retracés dans cet ouvrage. La première partie vient judicieusement retracer les grandes lignes de l'histoire chioise de l'époque, non uniforme, et un peu plus linéaire, mais avec clarté. Il paraît nécessaire de la maîtriser pour aborder sereinement la seconde, à savoir le commentaire des oeuvres, leur représentation étant sur la page de gauche et l'analyse sur celle de droite.
Les arts funéraire, céramique et bouddhiste, notamment, sont impressionnants. Chaque dynastie veut marquer son empreinte par des monuments, généralement de nature funéraire.
Le bronze, la terre cuite et le jade sont les matériaux-rois, bien que l'or et parfois le fer soient parfois présents.
Chaque oeuvre est détaillée de manière aussi précise en une seule page, en rappelant succintement la période historique intéressée et en présentant les termes-clés en langue originelle, avec même, entre parenthèses, l'idéogramme correspondant.
La "scientificité" de ce livre est impressionnante, et montre l'exigence de la matière. Plusieurs degrés de lecture sont heureusement possibles, ainsi que, évidemment, les retours aux passages historiques nécessaires.