L'École des sables
de My Seddik Rabbaj

critiqué par Ddh, le 24 juin 2008
(Mouscron - 82 ans)


La note:  étoiles
l'enseignement dans le désert... que du sable ?
Il s’agit d’une école dans les sables du désert. Une école misérable qui représente la première affectation d’un jeune instit.
L’école des sables est le deuxième roman publié de l’auteur mais en fait son premier manuscrit. Avec son premier roman publié, Inch Allah, My Seddik Rabbaj connaît une notoriété certaine puisqu’il est primé au Festival du premier roman de Chambéry.
L’auteur My Seddik Rabbaj mène le lecteur dans le désert, mais un désert rude, âpre, invivable mais riche de solidarité. Le narrateur, jeune promu sorti de l’école. Une école ? Non, un hangar partagé en deux avec un réduit d’habitation pour l’instit et une salle de classe. Des élèves ? Oui, mais d’un abord quasi inaccessible puisqu’ils ne parlent pas la langue véhiculaire : le narrateur ne comprend pas un traître mot. Les conditions de vie, pour ce jeune citadin, sont épouvantables et sapent son moral. Heureusement, il rencontre certains personnages riches de générosité qui l’aident à supporter tant bien que mal ces conditions de vie invraisemblables.
Ce roman nous éclaire quelque peu sur la problématique de l’émigration. Pas étonnant que ces personnes qui doivent vivre dans des conditions inimaginables rêvent d’un sort meilleur et se laissent prendre au mirage de l’Occident.
Dans ce roman, on retrouve quelques maladresses de style propres à certains auteurs de premiers romans : une progression rectiligne dans l’intrigue, trop respectueuse de chronologie. Ici également, l’auteur s’identifie par trop au narrateur avec un emploi trop fréquent du « je » qui pourrait rendre monotone la lecture de ce roman par ailleurs très intéressant dans la découverte de la vie au désert.
inchallah de my seddik rabbaj 8 étoiles

Bonjour Chrif.
Dans votre histoire tragique, choquante et bouleversante, tous les ingrédients du tiers monde sont présents :
La pauvreté
les viols répétitifs
l'analphabétisme
l'esclavage...........;
Bref, j'ai quitté l'histoire où le bonheur se transforme en enfer avec tristesse puisque j'ai vécu au bled 28 ans (né en 1969). En outre, je connais d'autres familles qui subissent le même sort. Tel que la famille MOH. Parmis les personnages, il y a HKimou qui me rappelle Vautrin dans Honoré de Balzac (le père goriot). Il connaissait les prisons, les hôtels...........Gentils avec gentils, méchant comme un diable avec les méchants. Quant au Prince des Landes (hkimou) il maîtrise parfaitement son territoire, rien ne lui échappe, spécialiste des plantes, des lieux, des cailloux.........;Bergers avec bergers; indiens, soldats......;
youss.

Tiguidayouss - - 55 ans - 29 mai 2009