Les romans terrifiants
de Collectif

critiqué par Alouette, le 15 juin 2008
(Seine Saint Denis - 38 ans)


La note:  étoiles
Un recueil de romans gothiques
Avis aux amateurs de romans gothiques !!!
Dans ce recueil, se trouvent des grands noms du genre comme Lewis ou Radcliff (j'espère que je ne fais pas de doublon...).
Les histoires sont très intéressantes, on y retrouve tous les thèmes chers aux gothiques: atmosphère lugubre, églises abandonnées, demoiselles en détresse...

Quatrième de couverture:

Surgi de l'au-delà, un casque géant tombe dans la cour d'honneur du Château d'Otrante et tue le fils du prince. Des guerriers de marbre descendent de leur socle et saignent du nez. Venus d'Angleterre à leur suite, un cortège de nonnes sanglantes, de spectres bruyants, de moines impudiques, d'inquisiteurs masqués, et d'orphelines ravies à leur couvent ou à leur fiancé...
Ce roman noir "terrifiant" déploie son concert de gémissements et d'enlèvements, de viols et d'assassinats dans un décor de cachots, caveaux, confessionnaux, cimetières, châteaux et monastères baignés par la lune ou assaillis par l'orage. De cette masse de prodiges et méfaits entretenus par le fol engouement du public, émerge l'inspiration de quatre maîtres incontestés.
Horace Walpole, initiateur du genre avec Le Château d'Otrante (1764), Ann Radcliffe, spécialiste du surnaturel expliqué, et dont Le Confessionnal des Pénitents Noirs (1797) montre le triomphe de l'amour sur l'inquisition et ses chambres de tortures. Avec Le Moine (1795) de Matthew Gregory Lewis, l'intervention directe du diable porte le surnaturel à l'incandescence et l'amour jusqu'au blasphème. Le roman de la terreur a cédé la place au roman du Mal. Un Mal qui, dans Melmoth ou l'homme errant (1820) de C.R. Maturin, va quitter les lieux de l'inspiration gothique pour écraser des hommes sous leur destin aux quatre coins du monde.
Parmi les nombreux écrivains que le Roman Noir terrifiant a fascinés à l'aube du romantisme, de Balzac à Baudelaire en passant par Charles Nodier, Victor Hugo et George Sand, on retiendra l'auteur des célèbres Contes. Les Elixirs du Diable (1816) d'Hoffmann constitue l'hommage du Romantisme à un genre qu'on jugera frénétique et mal famé.