Les droits de l'enfant
de Françoise Martinetti

critiqué par Veneziano, le 6 avril 2008
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Convention internationale des droits de l'enfant
Depuis 1989, l'Organisation des nations unis protège les droits des enfants, dans le cadre d'une convention adoptée à l'unanimité des Etats-membres.
Ce texte énumère des libertés fondamentales, auxquelles il paraît difficile de s'opposer et qui semblent découler de l'évidence. Seulement, leur application est rendue difficile par l'état de développement économique et le caractère démocratique du régime poliique de certains Etats, pour lesquelles le droit à la santé et la liberté d'expression servent d'illustration. Sur les limites de ces droits, cet ouvrage s'avère justement quelque peu léger : il se contente surtout, en effet, d'énumérer les libertés dont est sensé jouir l'enfant.

Par ailleurs, si l'on pense en premier aux protections physiques et sanitaires, il est tentant d'oublier le droit originaire de toute personne venant de naître, à savoir le droit à une identité, concrétisé par un nom et une identité, un état civil.

Il est énoncé les avancées en droit français, comme le droit à l'information sur ses droits de l'enfant, avec la création d'un Défenseur des enfants, mais l'état du droit reste assez succintement exposé.

En somme, cet ouvrage, intéressant en soi, s'avère être surtout de nature positiviste, en exposant ce qui doit être, et en restant plus léger sur ce qui est dans le droit national, et a fortiori dans les pays développés, ainsi que sur la sociologie de la protection de l'enfant en difficulté.
Mais ces lacunes sont partiellement justifiées par le volume de 90 pages imposé aux ouvrages de la collection. Ce livre est un bon début pour le commencement d'un cours d'instruction civique.