Il s'agit d'un recueil de mini-nouvelles, 141 pages de nouvelles d'une page, 1 1/2 maxi. Allez avec les pages de gardes, 100 instantanées. Un peu style Delerm époque gorgée de bière. Mais alors pas le même style. Là où Delerm se délecte des petits bonheurs simples, Dubois gratte plutôt les plaies, lorgne vers la désillusion et le désenchantement.
Avec un tropisme affirmé pour les garagistes, les marlous, le rugby, la mort du père, la rupture amoureuse (liste non exhaustive).
J'aime beaucoup JP Dubois. J'ai adoré "Une vie française", bien aimé "Les Accomodements raisonnables". Mais là, je suis passé 100% à-côté. Ces nouvelles m'ont laissé autant d'émotions que le catalogue de Leroy-Merlin ...
NQuint - Charbonnieres les Bains - 53 ans - 22 novembre 2009 |