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Trois leçons sur la société post-industrielle critiqué par Veneziano, le 20 janvier 2008 La note: 
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| Des questions d'une actualité récurrente | |||||||
| La société post-industrielle connaît des transformations cycliques, liées à de grands bouleversements dont le cycle relève du siècle : les Révolutions industrielles bousculent l'économie mondiale, selon certaines règles qui se répètent, et elles correspondent aux années 70 de chaque siècle ; et nous en vivons la troisième. D'une part, les avancées technologiques bousculent les méthodes de travail, et cela sur le plan mondial, ce qui s'est constaté déjà en 1770 et lors de l'avènement du fordisme. D'autre part, l'avènement d'une économie-monde correspond également à une fausse révolution, et n'est, en réalité, qu'une vieille lune qui date de la Renaissance, comme l'a noté Fernand Braudel. L'innovation de la mondialisation que nous connaissons en ce début de XXIème sièce consiste en la division nord-sud. Il y a de fortes analogies dans la volonté des économies émergentes à vouloir intégrer les grands marchés existants, essentiellement européens, et la Chine d'aujourd'hui a, en cela, les mêmes ambitions que les Etats-Unis du début du XXème siècle. Enfin, il est à déplorer l'hétérogénéité des modèles d'action sociale en Europe, du modèle suédois au modèle britannique, aux antipodes, avec les intermédiaires allemand et français, assez complexe pour ce dernier, d'où l'acuité de la question, lors des récents débats sur l'avenir de l'Europe. Ce livre court est très clair et n'a pas à effrayer : il est très pédagogique, et est donc inversement proportionnel au degré de sommité de l'auteur, Normalien, agrégé de sciences économiques et membre du Conseil économique et social. Il fait réfléchir et permet de comprendre rapidement l'essentiel de l'économie contemporaine : vous pourrez lire les pages économiques de vos quotidiens et hebdomadaires qui vous tentent le plus ou le moins mal avec bien davantage de sérénité. |
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