Comment vaincre la solitude ? La question a d'autant plus de sens que les racontars proposés par Riel se déroulent loin de la civilisation : au Groenland. Entre les icebergs, les ours polaires et les chiens de traîneau, les personnages ont deux remèdes : parler et boire.
Herbert pense avoir trouvé le compagnon idéal en la compagnie d'Alexandre, un vieux coq qui, comme vous l'imaginez, a du mal à s’acclimater au climat glacial et à longue nuit du pôle Nord. D'autres s'imaginent fiancés avec une magnifique femme faite de beignets aux pommes... Les pouvoirs de l'imagination sont sans limite, surtout après quelques verres de schnaps.
La nature est ici un personnage vivant, les tentatives de l'exploiter et de la transformer sont voués à l'échec. Riel nous met en garde avec humour contre ceux qui tenteraient de bouleverser l'ordre établi : "on doit toujours être prudent quand on fréquente des gens qui ont des idées". Une maxime qui ne s'applique pas seulement qu'aux paysages enneigés du Groenland.
A lire au coin du feu !
Thibaut.lny - - 36 ans - 2 décembre 2013 |