Une nuit rêvée pour aller en Chine
de David Gilmour

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 12 décembre 2007
(Montréal - 54 ans)


La note:  étoiles
Père sensible s’abstenir
Non, cela n’a rien à voir avec la Chine. Ce petit bouquin fait partie de la catégorie des « flottants ». Vous savez, ces romans oniriques, difficiles à cerner. Au tout début, un père nous raconte comment - pendant qu’il s’était absenté pour consommer une bière - son jeune fils est disparu. La suite consiste essentiellement à la recherche de l’enfant perdu. La dérive. Une succession de rencontres avec les gens du quartier et des témoignages de culpabilité par le narrateur.

C’est un périple étrange. Le père communique avec son fils par télépathie! On en vient à se demander si l’homme est cinglé ou si l’enfant n’est qu’une fabrication de son imagination? Malheureusement, la finale n’apporte pas les réponses, car il s’agit en fait d’une allégorie sur l’amour paternel.

Ça se lit d’un trait. Les émotions sont parfois senties. Le sentiment d’urgence accroche le lecteur. Mais, à la fin, il ne reste rien.


(Prix du Gouverneur général du Canada)
-lu en version originale-