Voile de pierre
de Åke Edwardson

critiqué par Tanneguy, le 21 octobre 2007
(Paris - 84 ans)


La note:  étoiles
Ne casse pas des briques !
J'ai beaucoup apprécié certains des volumes précédents d'Ake Ewarson, dont on dit volontiers qu'il est avec Henning Mankell un des "Maîtres du polar suédois". Mais ici je pense qu'il y a arnaque.

Prenez deux enquêtes sans aucun rapport l'une avec l'autre, menées par les héros habituels de l'auteur: le commissaire Erik Winter d'une part, l'inspecteur Anita Djanali originaire du Burkina Fasso de l'autre. Découpez ces deux enquêtes en tranches que vous présenterez en alternance. Je ne vois pas d'autre intérêt que de dérouter le lecteur en lui laissant espérer un dénouement original. Ce ne sera pas le cas, et en plus les énigmes ne seront pas clairement résolues, sauf si quelque chose m'a échappé !

Bien sûr il y a toujours une peinture intéressante des moeurs modernes en Suède, à Göteborg précisément. Mais cela existe déjà dans les précédents romans d'Edwardson, et les redites sont nombreuses. Les multiples considérations sur la musique de rock ou assimilée finissent par lasser et l'on est content d'arrver à la 526ème et dernière page du récit. Soyons justes, le voyage en Ecosse n'est pas inintéressant, mais il ne concerne qu'une portion limitée du roman.

Malgré tout je m'intéresserai au prchain livre d'Edwardson en espérant que ces défauts seront moins accusés.