Ayaan Hirsi Ali est née à Mogadiscio en Somalie, en 1969, dans le clan des Osman Mahamud. Fille d’un opposant à la Dictature de Siyad Barré, elle a connu l’exil en Arabie Saoudite, en Éthiopie et au Kenya. Elle a donc pu constater personnellement l’extrême dureté par la soumission obligatoire que représente l’Islam, à travers l’ensemble du monde musulman. Elle a également subi l’horreur de la guerre civile et les conditions de vie effroyables des camps de réfugiés…, jusqu’en 1992, date à laquelle son existence a basculé dans un autre monde : celui du monde Occidental.

Son récit est à la fois : humble, malgré son parcourt extrêmement dur et incroyable ; cru, car elle s’exprime simplement, est souvent subtilement ironique, mais avec une grande intelligence et un sens de l’analyse incomparables ; le tout avec un courage et une détermination extraordinaires, qui forcent le respect !

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Anonyme11 - - - ans - 20 août 2020

Dès les premières phrases de ce livre, on se sent happé. Impossible de le poser jusqu'à ce qu'il soit terminé.

Ayaan raconte avec réalisme et honneteté son histoire tragique et courageuse. Elle ose poser les questions qui perturbent la pensée islamique et son bien fondé pour le bien-être de la société. Elle dit haut et fort ce qu'elle pense de cette religion, de son prophète et accepte de se lever contre son clan, contre sa religion, au péril de sa vie.

Oui, l'islam a besoin aujourd'hui d'un Voltaire ou d'un Spinoza, pourquoi ce ne serait pas Ayaan Hirsi Ali ?

Melannni - - 39 ans - 2 avril 2013

On ne peut que sympathiser avec une femme aussi courageuse et aussi rationnelle. Voici une histoire vraie, sans maquillages, sans exagérations, sans excès mélodramatiques, faite pour jouer le rôle de Voltaire au 21e siècle et faire advenir le siècle des lumières dans le monde Musulman. Quel pari ! Quelle tâche démesurée, à contre courant de nos opinions confortables de l’Occident qui préfère se voiler la face (tiens-tiens, aimerait-on aussi un certain obscurantisme ?) et dire que l’Islam n’est que paix et compassion, pire, que seuls les fondamentalistes sont dangereux ! Par peur d’être accusés de racisme. Il faut lire ce livre qui remet les horloges à l’heure, et nous, lecteurs et lectrices, apprendre à lire l’heure. Et surtout n’allons pas mettre sur le compte des épreuves terribles subies par cette femme admirable et ses sœurs, sa critique de l’arriération et de la violence avérée de la dictature de l’Islam.
Elle est animée d’un esprit critique formé et estampillé par la très vieille université de Leiden. Elle nous rappelle sans ambages que le pays qui l’a accueillie est celui qui a vu naître le prince des philosophes, Spinoza et adopte ses idées humanistes et tolérantes comme le seul système valable de bonheur. Elle récuse absolument la soumission, motif absolu de l'Islam. Les Lumières ont vu le triomphe de la raison sur la foi et la croyance, ont œuvré pour le progrès du monde, combattant l’irrationnel, l'arbitraire et la superstition des siècles passés, c’est ce qu’elle espère de toute son âme comme révolution au 21e siècle pour l’Islam et pour l’avenir pacifique du monde.

Deashelle - Tervuren - 15 ans - 17 mai 2010

L'autobiographie de Ayaan Hirsi Ali, femme somalienne soumise aux lois islamisques et à ceux qui la dictent : les hommes. Mariée de force, parfois battue et excisée, elle fait face à son destin déjà tracé et trouve refuge aux Pays-Bas. Lieu d'exil bienveillant, elle y trouvera la force de s'élever au rang de femme politique et de remettre en cause l'islam et ses dogmes, en proposant des solutions novatrices à la question de l'immigration et de l'intégration en Europe.

On lit ce livre d'une traite, le souffle coupé, face à cette femme remplie de courage et de détermination. Plus que l'histoire d'un destin, son autobiographie nous apporte une réflexion sur des sujets brûlants d'actualité que sont l'immigration et l'intégration de ces populations.
Double vocation pour cet ouvrage admirable.

Lolita - Bormes les mimosas - 38 ans - 2 septembre 2009

Waouw ! Quelle femme ! J’ai appris énormément de choses sur l’auteur dans ce livre. J’en connaissais les derniers épisodes médiatiques, mais finalement très peu. Quelle force de caractère ! Cette femme a vécu plusieurs vies en une.
Ayaan Hirsi Ali est somalienne, élevée dans les règles strictes du coran, sous la pression de son clan, par une mère qui la battait pour soulager ses frustrations et un père absent, célèbre opposant au régime de Siyad Barré. Elle a vécu en Somalie, en Arabie Saoudite, en Ethiopie, au Kenya, a été mariée de force à un Somalien vivant au Canada qui cherchait une femme soumise et à soumettre et finalement, elle s’est enfuie aux Pays-Bas. Là, elle a fait l’expérience de la liberté et a coupé toutes ses chaînes tout en satisfaisant sa soif d’apprendre et de réfléchir par elle-même. Interprète à ses heures pour financer ses études, elle se lance ensuite dans la politique dans l’espoir de libérer les autres femmes musulmanes du joug des règles violentes musulmanes. Jusqu’à craindre pour sa vie tant elle a suscité de débats et de menaces de mort. Elle reproche aux occidentaux leurs vues trop gentilles des musulmans de peur d’être taxés de racistes : un comble de la part d’une femme voilée quelques années auparavant.

Pascale Ew. - - 56 ans - 17 avril 2009