En fait, je m'attendais à beaucoup mieux de l'auteur de la désobéissance civile, que je n'ai pas encore lu certes mais qui a fait parler de lui. Si je ne suis pas déçu pour les première et dernière partie (en fait surtout par la postface), en revanche le milieu je n'ai pas trop apprécié. ça parle beaucoup de l'Amérique, la décrivant comme terre promise en fait, le nouveau monde magnifique, l'endroit de toutes les merveilles. A l'entendre, ce n'est que là-bas qu'il vaut de marcher dans la nature, qui est grande, belle, etc.
Si on replace ça dans le contexte, je devine qu'il faut se dire que c'était autre chose, et puis bon, les gens des USA c'est pas une surprise sont vachement (et comme il se définit lui même plusieurs fois) patriotes. Cette tendance à placer l'Amérique sur un piédestal, vantant ses mérites et pourquoi c'est mieux qu'ailleurs, voila, ça m'a un peu gavé. Sinon, tout ce qu'il dit à propos de la marche et de la libération par rapport à la civilisation, la ville, les gens... c'est très beau, et en tant que (ex-)marcheur (hélas), je le lis avec nostalgie et envie de partir. Mais la critique principale l'explique bien.
Tommyvercetti - Clermont-Ferrand - 36 ans - 10 avril 2010 |