Si vous avez aimé Balzac et la petite tailleuse chinoise vous aimerez. Écriture soignée, histoire remplie de détails, histoire aussi historique que fantastique.
On en apprend sur l'histoire de la Chine, sur la répression présente aussi. Rien de spectaculaire, mais bien plaisant à lire.

Jonath.Qc - - 45 ans - 24 novembre 2011

Quelle belle écriture, simple, rythmée, riche en vocabulaire, parfois précieuse ! Quand on pense que l'auteur écrit en français après avoir passé plusieurs années en rééducation chez Mao ! Cela mériterait plus de considérations de la part des milieux littéraires français officiels ( Académie française ?)

Je comprends les réticences de certains lecteurs probablement déroutés par les descriptions de la vie en Chine, si loin de nous par la géographie et l'histoire ! Une des clefs se trouve à mon avis dans une des premières scènes du livre lors d'une réunion avec Bertolucci préparant son film sur Puyi, le dernier empereur. Interpellé par un érudit chinois traditionnel qui lui fait remarquer que "son" Puyi n'est pas conforme à la réalité historique, le réalisateur s'adresse à l'interprète ; "Dites au vieux qu'il tient sûrement la vérité....mais cela n'intéressera personne, encore moins un réalisateur mondialement connu..." Notre première réaction de lecteur s'apparente à celle de Bertolucci.

Et pourtant, que d'aperçus passionnants sur l'histoire de la Chine, en particulier sur l'épisode du dernier empereur, sur les camps de Mao (nous les avions également dans Balzac et la petite tailleuse...), sur la vie quotidienne de nos jours.

Merci Dai Sijie !

Tanneguy - Paris - 84 ans - 22 juillet 2009

J’ai avancé à la recherche de cet enchantement que procure cet écrivain et le déclic n’a pas eu lieu, pourquoi ? Presque tous les éléments sont là mais il doit en manquer un. Peut-être que d’autres que moi sauront apprécier ?

Ichampas - Saint-Gille - 60 ans - 5 mai 2009

J'avais beaucoup aimé « Balzac et la petite tailleuse chinoise »....

c'est pourquoi, j'ai entamé « Par une nuit où la lune ne s'est pas levée ». Quelle déception!

Je dois avouer que j'ai abandonné cette lecture avant la fin, événement que je ne fais qu'avec culpabilité et ce, extrêmement rarement...

J'ai laissé tomber à la 150ème page car je n'étais toujours pas rentrée dans l'histoire et que je ne comprenais pas encore le sujet du livre...

Mea culpa...

Je suis très déçue mais tant pis, je me console en me disant qu'il y a tellement d'oeuvres à lire que je dois faire passer le plaisir de lire avant le respect de l'oeuvre en toutes circonstances...

Paquerette01 - Chambly - 52 ans - 17 février 2009

Que se passe-t-il ? Moi qui ai apprécié les deux premiers livres de cet auteur sublime qu'est Dai Sijie, j'ai eu du mal à plonger dans cette histoire. Pour dire la vérité, la lecture m'a irritée. Dai Sijie se lance dans l'histoire de la Chine en prenant comme point de départ un fragment de soie imprimée d'un texte écrit dans une langue inconnue qu'un aventurier et historien français du nom de Paul D'Ampère réussit à décrypter. Mais il manque le deuxième morceau du fragment et ce n'est qu'à la toute dernière page qu'on peut enfin découvrir le texte au complet de ce document exceptionnel.

Tout au long de ma lecture, j'ai éprouvé un malaise. Peut-être m'attendais-je à autre chose, à une belle histoire d'amour comme dans "Balzac et la petite tailleuse chinoise" ou bien à de l'humour savoureux comme dans "Le Complexe de Di". Mais j'ai trouvé le récit inconsistant et débridé, les personnages sans réelle consistance malgré la belle écriture poétique auquel l'auteur nous a habitué. Bien sûr c'est bien documenté, c'est un texte riche qui mériterait une deuxième lecture afin de bien l'approfondir ce que je ferai sans nul doute.

Les belles descriptions abondent mais j'aurais préféré pouvoir lire avec autant de plaisir que dans ses deux autres livres, d'ou ma déception. Il reste que c'est une oeuvre d'une grande qualité littéraire et historique mais qui demande un certain effort et une bonne dose de concentration afin d'en apprécier toute la richesse et la subtilité.

Dirlandaise - Québec - 68 ans - 6 mai 2008

Difficile de parler de ce livre, il revisite l’histoire de la Chine, on découvre la vie des Pékinois, si particulière, on poursuit un morceau de rouleau de soie qui a traversé le temps, et qui est le fil conducteur de ce roman. Un livre poétique, des personnages touchants, bien qu’il faille s’accrocher un peu au début du livre pour ensuite se laisser porter par l’histoire

Dudule - Orléans - - ans - 2 mars 2007