Le temps d'ouvrir les yeux
de Fabrice

critiqué par Laurenzo, le 19 novembre 2006
( - 44 ans)


La note:  étoiles
Le coeur révolutionnaire
Jeté vivant dans un monde clos, fabrice se fait porte-parole d’une lucidité sans concessions.
Celle de la sensibilité de tout homme et de toute femme, dans un cri de vie, parmi les griffes
dictatoriales du marché de la mort costumé de démocratie et de progrès. La révolution n’est
pas dans la rue mais dans la vue, car tout est clôturé par les agents de la peur, ne reste qu’à
ouvrir les yeux pour voir. La seule richesse de ce passager clandestin est son cœur, celui qui
peut voir, qui a la force de voir le mécanisme qui meut le navire-monde vers l’iceberg nerveux
du nihilisme planétaire. Ce mécanisme dont il est un des héritiers, ce refus du vivant et de la
liberté, le monde en cours d’engloutissement lui en tend le miroir.
Mais personne ne pourra t-il s’élever de ce sortilège organisé ? Personne ne crie du fond de la
marée humaine, alors qu’un tel cri déborde de nos élans les plus simples ?!
Fabrice crie son insurrection légitime, face au mutisme généralisé d’un environnement
morfondu aux pieds des titans de la peur, il crie avec son cœur d’enfant à tous ses frères et
sœurs pour se lever, se relever, dans l’intimité d’un autre regard que celui de l’accusation et
du jugement, mais cri de rage, cri de larmes, appel du fond des âges.
A lire, à dire, à faire entendre, à envoyer, ce cri existe, qu’on l’entende ! Et qu’il relève la
dignité d’être vivant à son faîte pour la fête d’être là.
Merci 10 étoiles

Merci pour cette superbe analyse.
J'ai depuis acheté ce petit ouvrage, et oui, fantastique.
Vous avez visé juste, ce petit livre est très engagé, là où il faut.
Et merci Fabrice, vous êtes touchant.

N...

N... - - 44 ans - 31 décembre 2006