Un cerisier dans l'escalier
de Thierry Luterbacher

critiqué par Sahkti, le 5 septembre 2006
(Genève - 50 ans)


La note:  étoiles
Notes de musique
Thierry Luterbacher est touche-à-tout : écrivain, journaliste, metteur en scène, peintre (on lui doit la jolie couverture du livre)… et certainement musicien tant l’hommage rendu à la musique dans ce livre ne peut être issu que d’un mélomane averti. "Un Cerisier dans l’escalier" est composé de 29 chapitres, 29 hommages en toile de fond à des musiciens de tous horizons, que ce soit Stephan Eicher (mon préféré), Janis Joplin, Mozart ou Verdi.

L’histoire débute avec la rencontre inopinée entre Lucien Luthier et Fadhila, toute menue, cachée dans l’obscurité des recoins de la porte d’entrée du pharmacien-propriétaire de l’immeuble, Monsieur Miche, peu apprécié des habitants. Fadhila ressemble à une fée, énormément de douceur et de magie sortent de ses mains, un brin d’autoritarisme également, elle transforme la vie de Lucien Luthier, qui assiste, silencieux, au nouveau déroulement de sa vie. Chaque chapitre de cette nouvelle vie étant associé d'une manière ou d'une autre à de la musique.

Tableau de personnages étranges oscillant entre réalité et fiction, l’écriture de Luterbacher est plaisante même si elle témoigne parfois de quelques maladresses (certaines caricatures de personnages sont trop peu crédibles pour qu’on s’y attache, ça fausse un peu l’ambiance du récit).
Il n’en demeure pas moins que ce récit est une petite merveille, toute la beauté et les dangers de l’amour sur fond de mélodie de vie bien agréable.