Du moment qu'elle me laisse le chat
de Philippe Adler

critiqué par Malic, le 14 août 2006
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Jamais sans mon chat
Aristide, quadragénaire et cinéaste à succès est pris entre trois femmes. Nancy, son ex et sa productrice actuelle, qui monte une provocation machiavélique pour se venger. Son épouse Marianne partie en mission archéologique en Syrie et dont il se demande si elle lui reviendra un jour. Enfin Magdalena, la jolie vedette de son film, prête à le consoler de ses malheurs. Face à cet imbroglio, il conserve heureusement le soutien parfois boudeur mais indéfectible d’Ellington, son chat.

Un roman plein de verve, dans lequel l’auteur épingle les mœurs du cinéma, un milieu qu’il semble bien connaître. A côté d’une drôlerie qui frôle parfois la vulgarité, on trouve aussi une petite pointe d’érotisme, une grosse pointe de sentimentalisme et beaucoup de tendresse pour les personnages. Même ceux qui semblent être les « méchants » de l’histoire sont en fin de compte capables de faire preuve de leur humanité. Et puis tous les amis des chats craqueront pour Ellington, le matou de gouttières connaisseur de jazz et observateur acerbe et amusé des comportements humains. Au passage il ( le chat) nous livre aussi quelques explications sur le comportement des félins. Savez vous, par exemple, ce que signifie pour un chat le fait de venir vers vous, ou vers un congénère, la queue dressée ?

Un roman idéal pour les vacances.