Une mouette épuisée atterrit sur le toit de la maison où vit Zorbas, un gros chat noir qui pensait pouvoir profiter de deux mois tranquilles pendant les vacances de ses maîtres. Celui-ci accepte des respecter ses dernières volontés en s’occupant de l’œuf qu’elle a pondu avant de mourir. De l’œuf et de ce qui va en sortir !
Une parole étant une parole, il va couver, prendre soin du petit même si le nourrir, le protéger, lui apprendre à voler n’est pas une mince affaire.
Heureusement, il pourra compter sur d’autres chats amis et instruits.
"Une promesse sur l’honneur faite par un chat du port engage tous les chats du port."

Un très beau conte où l’on retrouve des valeurs d’humanité, l’entraide, l’amitié, et surtout le respect de la parole donnée, de l’autre, de la différence.
"Nous t’avons donné toute notre tendresse sans jamais penser à faire de toi un chat. Nous t’aimons mouette."

Un livre drôle, sympathique, voire salutaire, avec une belle leçon d’écologie ; paru en 1996 pour les jeunes de 8 à 88 ans, souvent classé dans les rayons jeunesse, ce " très joli récit dédié aux enfants" est un moment de lecture agréable dont on devrait s’inspirer.

Marvic - Normandie - 65 ans - 14 octobre 2022

Un conte avec le merveilleux, la situation de départ, une intervention un peu magique et une amélioration.
Une histoire dont les rouages sont bien articulés.
Une conclusion prolongeant la poésie du déroulement, appuyée sur des valeurs morales qu'il faut extraire du texte, ce qui n'en fait donc pas une fable.

Un ouvrage court amusant, plaisant à lire.

Mimi62 - Plaisance-du-Touch (31) - 71 ans - 21 juin 2020

Tout est dans le titre. Une mouette, mazoutée, va bientôt mourir aussi elle confie à … un chat noir et gros, un œuf, d’où sort un bébé mouette. Une tribu de chats va s’en occuper. Et même à l’aider à apprendre à voler …
Drôle et cocasse que ce court conte philosophique.

Extraits :

- Ah ! Ah ! Cette bande de sacs à puces t’a convaincue que tu es un des leurs. Regarde-toi : tu as deux pattes, les chats en ont quatre. Tu as de plumes, les chats ont des poils. Et la queue ? Hein, où est ta queue ? Tu es aussi folle que ce chat qui passe son temps à lire et à miauler : terrible ! Espèce d’idiot d’oiseau. Et tu veux savoir pourquoi tes amis te cajolent ? Parce qu’ils attendent que tu grossisses pour faire un gros banquet ! Ils te mangeront toute entière, avec tes plumes et tout, glapit le chimpanzé.

- Nous avons appris quelque chose qui nous emplit d’orgueil : nous avons appris à apprécier, à respecter et à aimer un être différent. Il est très facile d’accepter et d’aimer ceux qui nous ressemblent, mais quelqu’un de différent, c’est très difficile, et tu nous as aidés à y arriver.

Catinus - Liège - 72 ans - 6 septembre 2018

De Sepulveda, je connaissais « Le Vieux qui lisait des romans d'amour ».
Aussi, lorsque je découvris ce livre, je ne pus m’empêcher de l’emprunter même s’il était rangé dans le rayon « littératures d’enfance et de jeunesse ».
Une écriture simple, en effet, abordable dès le plus jeune âge.
Cependant, l’histoire est belle, le récit poétique, tendre, drôle et émouvant à la fois ; les thèmes de l’écologie, de la solidarité, du respect de la différence, de l’apprentissage tissent la toile de fond de cette histoire qui m’a emportée.
Lu d’une seule traite, ce livre m’a arraché quelques larmes et je le recommande à tous ceux qui ont gardé leur âme d’enfant.
Evoquons l’espièglerie des Aristochats, la magie du Petit Prince et de Jonathan Livingston, le Goéland pour situer cet ouvrage, conte philosophique, onirique, peu importe une belle lecture à livrer à un enfant le soir pour l’endormir ou à savourer soi-même.
Soulignons aussi les nombreuses références présentes dans le texte qui inviteront le jeune lecteur curieux vers d’autres horizons : Léonard de Vinci, la légende d’Icare, le poète Atxaga, la musique de Vivaldi.

Je terminerai par une très courte citation « Seul vole celui qui ose le faire »

Bafie - - 62 ans - 13 septembre 2014

Zorbas, le chat grand noir et gros, et ses amis, Colonello, Secretario et Vent-debout ont un défi à relever: s’occuper d'un oeuf de mouette et apprendre à voler à la future mouette, Afortunada. Ce petit livre me paraît très beau et limpide. La tendresse, la douceur et l'harmonie avec la nature sont présents tout du long, mais nous délivrent des messages lourds de sens. Les enfants et jeunes adolescents peuvent le lire, c'est très facile. Je crois que c'est aussi un remonte-moral, il est d'une grande simplicité. Ceci combiné à ses belles valeurs le rendent très agréable à parcourir du début à la fin sans arrêt, lors d'une journée reposante.

Mariefleur26 - Paris - 29 ans - 4 mars 2012

Ce roman contient une histoire émouvante et pleine de poésie mais qui ne contient que très peu d’héroïsme. Zorbas, chat du port, recueille sur son balcon une mouette à l'agonie qui lui fait trois promesses : 1, de ne pas manger l'oeuf qu'elle vient de pondre, 2, de garder l'oeuf jusqu'à sa naissance, 3, de lui apprendre à voler. Ce qui est très impressionnant est l'écologie. Ce qui est bien avec l'écologie est de faire comprendre que la planète est en danger.

Marcel11 - Paris - 25 ans - 5 août 2011

J’ai cru que c’était un livre pour enfant et j’ai voulu le lire avant de l’offrir à mon petit garçon. Eh bien c’est aussi, et peut-être surtout, un livre pour les adultes. Ce conte est charmant dans un style aérien comme une mouette, câlin comme un chat et limpide comme un matin de printemps, même à Hambourg où se passe l’histoire. Plus encore, et c’est ce qui en fait son attrait majeur, ce conte est une fable où s’entremêlent les désastres de la pollution, l’incompréhension des humains, la subtilité des animaux, la solidarité qui peut naître entre des personnages aussi différents qu’une mouette et un chat. Fable, oui mais sans aucune morale appuyée, imposée et bien au contraire doucement amenée comme une évidence, une leçon de vie. Car qu’est-ce que la littérature si ce n’est, entre autres, la découverte, l’apport, la compréhension et l’usage de règles de vie et de comportement avec les autres ?

Ce petit bouquin, drôle et poétique, est la démonstration que, contrairement à ce qu’aurait dit André Gide, on peut faire de la très bonne littérature avec de bons sentiments.

Jlc - - 80 ans - 15 avril 2008

Après une grosse de lecture pour dévorer ce livre, c'est un sentiment de bonheur qui m'a envahi au moment de le ranger dans ma bibliothèque.
Le bonheur d'avoir lu un livre rempli de poésie et de tendresse, le bonheur d'avoir lu un livre beau, simple et pourtant tellement chargé de messages si on dépasse la lecture d'un conte pour enfants.
Au travers des pages l'auteur aborde des thèmes chers aujourd'hui à notre société tels l'environnement ou la solidarité des êtres.

Et si aujourd'hui j'ai hâte que mon fils grandisse un peu pour lui lire cette histoire le soir pour s'endormir, c'est sans hésitation que je conseille aux "grands" pour que le temps de quelques pages ils retombent en enfance...

Olivier1180 - Bruxelles - 52 ans - 21 octobre 2007

J'ai beaucoup aimé ce livre "léger" qui m'a fait passer un bon moment de détente.

L'histoire est touchante et le livre se lit tout seul.

Poupinatte - Nyon - 53 ans - 4 mai 2007

Je cherchais un livre divertissant et frais.
C'est exactement ce que je retiens de ce bouquin qui se lit d'un seul trait de par sa magie mais également par son petit volume.

Noute - - 44 ans - 27 août 2006