Jouchka et les instants d'étérnité
de François Garagnon

critiqué par Spleeneur, le 6 avril 2006
(petigny - 36 ans)


La note:  étoiles
Tellement frais, vrai.
Si vous avez lu et apprecie "Jade et les sacres mysteres de la vie" alors vous allez adorer "Jouchka et les instants d'eternites". Et a ceux qui ne connaissent pas encore Francois Garagnon, je conseille vraiment la lecture de ce livre, qui fut une revelation pour moi.
Jouchka, c'est une jeune Hongroise, que l'auteur a rencontre a Budapest, et dont il va plus tard recroiser le chemin, et dont il va eperdument tomber amoureux. On pourrait penser au premier abord que ceci est un roman d'amour, mais la plus grosse partie du livre consiste en la description de la philosophie de vie de la jeune Hongroise, pleine de fraicheur, d'insouciance, de verite, de densite mais aussi de discipline. Mais la plus noble des disciplines, l'amour. L'auteur ecrit d'elle: "Elle revait d'une vie pleine de sens. de bonheurs simples et de conscience droite. Elle reclamait la liberte, la vraie. La verite interieure."
C'est difficile de decrire tout l'enthousiasme que ce livre m'a procure, il est simplement genial. Il aide a voir la vie differement, et nous donne les armes pour la changer.
Un autre extrait qui permet de bien cerner la philosophie de Jouchka: "Refuser d'epouser l'instant present pour preserver ses sentiments, cela revient a refuser de donner l'heure pour economiser le temps."