Mon enfance est un plat qui se mange froid
de Patrick Guedj

critiqué par Feint, le 23 mars 2006
( - 60 ans)


La note:  étoiles
A déguster
Un court texte, suite d'instantanés de l'adolescence du narrateur - on n'est pas étonné de lire en 4e de couverture que l'auteur est aussi photographe - empreints d'un humour nostalgique et communicatif. Les quadragénaires ne manqueront de retrouver dans les pages de Patrick Guedj comme un reflet de leur propre adolescence.

"Ma tante Suzanne faisait d'excellents beignets très gras, qu'il fallait tremper dans du sucre. Je me brûlais les doigts en la regardant faire, c'était un tour de magie. La pâte volait comme une soucoupe volante avant de s'écraser dans l'huile bouillante, où elle se transformait en beignet-de-ma-tante-Suzanne."