Mourir l'été
de William Trevor

critiqué par Eireann 32, le 18 janvier 2006
(Lorient - 76 ans)


La note:  étoiles
Une obsession trop loin
Une route, une femme sur son vélo et un homme dans sa voiture.
Trevor William est sculpteur et écrivain, est-ce pour cela que son écriture paraît ciselée, que le mot devient juste. Un grand écrivain, mais un nouvelliste remarquable.
Dans une grande maison, un homme veuf depuis peu, père d’une petite fille de 6 mois, ne voulant pas que sa belle mère s’installe chez lui ; il veut engager une nurse. Mais cet homme faible, victime d’un chantage, ne commande plus sa vie, sa belle mère vient vivre dans la maison familiale.
Pettie, jeune fille kleptomane et dérangée, se croit investie de la garde de cette enfant, elle s’impose à cet homme insidieusement, cherchant une bague soi-disant perdue lors d’un entretien d’embauche . Son obsession pour le père et sa démence se font jour peu à peu.
Et la campagne anglaise devient le lieu d’un drame.
Un rythme un peu lent parfois, au gré des descriptions précises.
Une déception, j’ai connu Trevor William plus inspiré et la fin me laisse perplexe.
Extraits
-Vous saviez que le trèfle irlandais, ça pousse jamais en Angleterre, Monsieur